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Commentaire de Étirév

sur Soyons Francs...ou Gaulois ?


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Étirév 22 août 2018 17:34

L’histoire du pays sur lequel nous vivons et qui s’appelle actuellement la France, la Belgique, et la Grande-Bretagne, a eu quatre périodes très distinctes les unes des autres :
1° La première époque fut la période celtique ou pré-celtique ; l’âge divin (féminin).
2° La seconde fut la période gauloise, que les historiens appellent l’âge du fer. C’est le millénaire qui précéda notre ère ; l’âge héroïque (masculin).
3° La période gallo-romaine.
4° La période franque.
Notre pays a accompli, à travers ces périodes diverses, tout le cycle de l’évolution humaine.
Dans le premier âge, l’âge heureux de la jeunesse humaine, une civilisation grandiose régna ; ce fut l’âge d’or, résultant partout de la première organisation sociale basée sur la Gynécocratie (représentée par la Maîtresse ou la Reine), de la première organisation religieuse basée sur la Théogonie (représentée par la Déesse), et de la première organisation familiale basée sur le Matriarcat (représentée par la Mère). Ce fut l’époque celtique et pré-celtique.
Dans l’âge suivant se produisit la première révolte de l’homme contre le régime féminin.
Chez les Celtes, c’est l’âge du fer qui commence. L’homme dispute à la femme sa suprématie ; c’est la révolte des Gaulois (masculinistes), combattant les Celtes et leur disputant le pouvoir.
Vient ensuite l’âge de la décadence qui livre la Gaule à la puissance romaine.
Et cela se termine dans la quatrième période, l’âge de la corruption qui résulte partout du règne de la Force triomphante. (Comme cela est si vrai aujourd’hui)
LE TEMPS DES GAULOIS
Les historiens appellent cette époque l’âge du fer. Ils la divisent en deux sous-périodes.
La première, qui s’étend depuis l’apparition du fer en Europe (vers ,1’an 900) jusqu’aux environs de 500, s’appelle civilisation hallstattienne, du nom d’une nécropole célèbre, Hallstatt, située dans l’ancienne Norique, actuellement en Haute-Autriche (Dottin, Ant. celt., p. 42).
La seconde est l’époque de la Tène, ainsi nommée d’une sorte de blockhaus sur le lac de Neuchâtel ; c’est le second âge du fer, où les progrès de la métallurgie développent à la fois l’industrie et le commerce extérieur, et qui s’étend de 500 au début du 1er siècle de notre ère.
La monnaie apparaît. On construit des Oppida. C’est à cette époque que se rattache la civilisation décrite dans les épopées irlandaises du cycle d’Ulster.
INVASION DES GAULOIS
C’est plusieurs siècles après le schisme de Ram que nous voyons les Gaulois envahir la terre celtique. Henri Martin les représente comme des hordes venues d’Asie. Il dit : « C’étaient les sujets nomades ou errants qui ne cultivaient pas la terre et qui étaient de la famille des Touraniens, des Tartares et des Russes moscovites, et ces Scythes étaient conduits par des guerriers aryens de notre race qui avaient pris leur coutume.
«  Les Kymris cédèrent devant le flot envahissant, et la plupart d’entre eux s’en allèrent en corps de nation vers le nord et vers le couchant et passèrent jusque dans l’île qui reçut d’eux le nom de Bretagne ( l’Angleterre).
« Il y eut de grandes luttes et de grandes mêlées entre les anciens Celtes et les nouveaux Gaulois.  »
Henri Martin nous parle d’une émigration qui eut lieu 8 ou 9 siècles avant notre ère. Il dit : « Les Bretons de France et d’Angleterre sont un rameau de la souche des Kymris. On croit que des tribus de ces Kymris ou de ces Bretons s’étaient déjà mises en marche vers l’Occident 8 ou 9 siècles avant notre ère, avec un autre peuple, leur allié, nommé Vénète, duquel descendent les gens de Vannes en Bretagne et de Nord-Galles en Angleterre. Les Vénitiens et les Slaves sont issus d’une autre branche de ces Vénètes, qui n’ont pas pris la langue celtique des Gaulois comme ont fait les Vénètes de Vannes et de Galles.  »
Les Gaulois qui envahirent la Celtide furent d’abord appelés Kalata, mot qui signifie « qui marche en conquérant ».
Dans ces invasions de peuples révoltés contre l’ancien régime qui représente l’ordre et le travail régulier, les nations établies sous la loi maternelle sont en infériorité évidente et ne peuvent pas lutter contre les envahisseurs qui les attaquent en grands corps d’armée.
Les peuples féministes ne sont pas organisés pour la lutte, ils sont répartis sur la terre en tribus qui se soutiennent faiblement les unes les autres.
Les Gaulois gagnèrent donc le dessus dans le nord et dans l’ouest de la grande Celtide. Les anciens habitants restèrent maîtres dans le centre, dans l’est et dans le midi.
Mais la terre qu’ils avaient été contraints de partager avec les nouveaux venus leur sembla désormais trop étroite, et 300.000 des anciens Celtes partirent avec leurs femmes et leurs enfants pour aller conquérir des terres nouvelles.
La moitié passa le Rhin, traversa la grande forêt dont la Forêt Noire d’aujourd’hui n’est plus qu’un faible débris et s’établit dans la région du Danube, depuis les monts Carpathes jusqu’à la mer Adriatique, c’est-à-dire depuis la Pologne jusqu’à la Dalmatie.
C’est du mot Kymris que provient le nom altéré de la fameuse presqu’île de Crimée.
ORIGINE DU MOT GAULOIS
Plusieurs étymologies ont été données. Voici celle qui est proposée par Fabre d’Olivet (L’Etat social, t. II, p. 244).
Le vieux mot français ost signifie un peuple, une multitude armée ; il s’écrit ask, osk ou esk. Le mot armée en dérive.
Le mot wander, réuni au radical esk, signifie un peuple errant ou égaré. Il vient du primitif wand, tourbillon. De cette dernière racine se sont formés le saxon, l’anglais, l’allemand wind, le français vent et le latin ventus. Du radical Osk (un peuple) dérive notre terminaison moderne ois. On disait autrefois Gôl-osk ou Ghol-land-isk pour Gaulois ou Hollandais (Ghol, bas ; land, pays ; osk, peuple). Et cela voulait dire peuples des terres basses. Pôl-land-ost est devenu Polonais, peuples des hautes terres.
Gaule est formé de Gallia, corruption de Wallia.
Les Grecs et les Romains n’ont pas la lettre W dans leur écriture, ce sont eux qui ont changé les mots celtiques en remplaçant les noms commençant par W par des noms commençant par un g ou par un v simple. C’est ainsi que Wallia, Wallon sont devenus Gallia. Wallia dérive de Wallien, Wal-land ou Wel-land. Les Allemands disent Welsch-Land, Walsch-Land ; tout cela signifie bon pays, pays heureux.
Wal-halla signifie paradis.
Les Scandinaves ont toujours donné à la France le nom de Wal-land.
Les Romains désignent les Celtes par le nom de Galli, ceux d’Occident comme ceux d’Asie Mineure.
Gallus, d’après W. Stokes, signifierait « étranger ». (Dottin, Ant. celt., p. 14, note.)
Les Gaulois sont appelés Galathoi par les Grecs. On a cherché la racine du mot galathoi dans gala (lait), alors qu’il fallait la chercher dans gala (galanterie) ; la terminaison thoi l’indique, c’était le culte du divin.
C’est pour imiter l’oiseau phénix qui est un emblème féminin et aussi la colombe de Vénus que les Gaulois prendront pour emblème un coq (gallus), qui est un symbole masculin. Ils vont pratiquer le système du renversement, qui consiste à mettre au masculin ce que les Celtes avaient mis au féminin. Mais le coq sera mal vu, ses partisans seront appelés des coquins.
C’est ainsi que, à ceux qui leur montraient que l’ancienne Wallia était le pays heureux, ils opposaient la Gaule comme étant le bon pays, le pays heureux.
Gallia apparaît pour la première fois dans les Origines de Caton, vers l’année 168 avant notre ère.
La Province fut appelée « Gallia Bracata ». Le nom de Celtes, qu’il faut prononcer Keltes, était une appellation qui désignait la supériorité. Il resta pour désigner les réguliers du régime primitif. Mais ceux qui s’étaient révoltés contre la loi morale étaient désignés sous le nom de Scythes, qui signifiait, au contraire, les impurs, les réprouvés. Cependant, les Scythes étaient des descendants des Kymris. Donc les Celtes et les Scythes n’étaient au début qu’un même peuple boréen, désigné différemment pour les louer par les uns, pour les réprouver par les autres.
Il n’est donc pas étonnant que l’on ait fait confusion entre Celtes et Gaulois ; ce n’est pas une différence de race qui les sépare, c’est surtout une différence de vie morale.
Les Grecs et les Romains, qui ont toujours confondu les Celtes et les Gaulois, parce que les uns et les autres venaient du Nord, désignent les Gaulois de la mer du Nord par le mot Cimmériens.

Les Grecs faisaient sur eux et sur leur pays mille récits contradictoires et tantôt les redoutaient comme les fils de la nuit et les protégés des dieux infernaux (les Déesses pour les misogynes), tantôt les célébraient comme ayant propagé jusqu’en Grèce le culte du Dieu de la lumière et de la poésie (Hemœra), que les masculinistes confondront avec Apollon. Les Grecs ne distinguaient pas entre les Celtes et les Gaulois.
Celtes et latins

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