@zak5
L’article consacré aux Juifs d’Iran dans Wikipedia est très instruc(tif. Plus des deux tiers ont quitté l’Iran depuis 79. Ceux qui restent ont intérêt à bien se tenir et, comme ceux du Maghreb, du Maroc en particulier, à se déclarer ennemis d’Israël et palestinomanes enragés. Ils sont donc condamnés à une sorte de dhimmitude intellectuelle encore plus abjecte que l’impôt prélevé autrefois par les Ottomans sur les minorités religieuses.
EXTRAIT
Jusqu’au XXe siècle,
les Juifs étaient confinés dans leurs propres quartiers. En général,
ils étaient une minorité pauvre, leurs occupations étaient restreintes à
l’usure et au travail des métaux précieux. Depuis les années 1920, les
Juifs ont eu de plus meilleures perspectives de mobilité sociale et
économique. Ils ont reçu de l’assistance de nombreuses communautés
juives internationales, qui ont permis d’introduire l’électricité et
l’eau courante dans les quartiers juifs. Les Juifs ont, depuis le début
de l’ère Pahlavi, gagné de l’importance dans les bazars de Téhéran et des autres villes et ont pu accéder après la Seconde Guerre mondiale à des professions libérales, notamment la pharmacie et la médecine.
La constitution de 1979 reconnaît les Juifs comme une minorité religieuse et leur accorde un siège réservé au Parlement : c’est aujourd’hui Ciamak Moresadegh, successeur en 2008 de Maurice Motamed, qui occupe ce poste. Selon Helen Chapin Metz, comme les chrétiens, les Juifs n’ont pas été persécutés10.
Cependant, au contraire des chrétiens, ils ont toujours été regardés
avec suspicion par le gouvernement de la république islamique,
probablement parce que le gouvernement est intensément hostile à l’État
d’Israël.
De nombreux Juifs iraniens ont de la famille en Israël et continuent d’avoir des contacts avec eux. Par exemple, Moshe Katsav, président de l’État d’Israël de 2000 à 2007, est originaire de Yazd
et environ 45 000 Juifs iraniens ont émigré en Israël entre 1945 et
1977. Depuis 1979, quelques situations ont été constatées dans
lesquelles le gouvernement iranien accuse des Juifs d’espionnage (au
même titre que des milliers de compatriotes iraniens) et en a même fait
exécuter certains10 dont le représentant de la communauté à Téhéran Habib Elghanian le 9 mai 1979.
Le recensement estime à 25 00011 le nombre de Juifs présents en Iran aujourd’hui, alors qu’ils étaient 85 000 en 1978.