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Commentaire de Hervé Hum

sur Du consentement des enfants face au viol


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Hervé Hum Hervé Hum 28 août 2018 11:35
@Passante

Vous écrivez

"quel est donc l’argument qui va tenir face à l’idée d’un psy ou une psy couchant avec ses patients, puisque préalablement muni de leurs consentements sous l’effet du transfert et en pleine régression ?...
on voit déjà à quel point tout cela ne tient pas.« 

Si, cela se tient parfaitement, car dans le cadre d’une consultation, on parlera d’abus de faiblesse et de manipulation, puisque la personne consulte précisément en raison de problèmes psychologiques. Votre exemple n’est donc pas valable et ne fait pas entrer la notion de consentement dans ce cadre là. Sauf si les personnes se rencontrent en dehors du cadre professionnel.

Maintenant, si on se met à dire qu’une personne consent pas là où il consent, qu’il séduit là où il ne séduit pas, alors, on ne peut plus rien définir, sinon l’arbitraire du juge. Et surtout, toutes les relations sexuelles et autres peuvent tomber sous l’accusation de consentement, non consentit. C’est à dire, où une personne couche, puis lorsque la relation se détériore pourra parler de consentement non consentit et affirmer ainsi d’avoir été abusé.

Cela n’a aucun sens !

Dans le cas de l’exemple d’’Ariane, et s’agissant de relations intime, il n’y a pas consentement, mais abus de faiblesse par position dominante lié à l’autorité.

Par définition, le consentement en matière de relations humaines est toujours mutuel, donc, où il n’y a pas une relation dominant/fdominé ou d’obéissance à l’autorité, quelle que soit la situation, même entre mineur et adulte. Entre parents et enfants. Cela veut dire que dans le cas d’Ariane, le consentement exigeait de sortir du rapport d’autorité.

Les principes sont très simples en eux même, ce qui est très complexe, c’est la lecture »spatio-temporelle", c’est à dire, lorsqu’on fait entrer en jeu le développement psychologique de la personne depuis sa naissance. Là, c’est évidemment d’une complexité extrême, mais les principes restent très simples, c’est à dire, qu’en matière de relations humaines, il ne peut y avoir un rapport de force sans que cela tombe sous le coup de l’abus de faiblesse et de la perversité.

 


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