Vous écrivez :
« Les résultats économiques du macronisme sont désastreux »
ou encore :
« Les réformes ne sont qu’une suite d’erreurs inspirées par le hollandisme ».
Macron n’avait pas de programme économique personnel. Il applique, et il est là pour ça, exclusivement pour ça, les grandes orientations de politique économique de l’Union européenne, les conclusions de la commission Attali, le programme des « Gracques ».
Curieusement l’article ne fait pas référence aux diktats de Bruxelles, c’est dommage. Alors, chacun pense voir la « politique macédonienne » à l’oeuvre, mais il n’en est rien. La France appartient à un système « supranational ».
« L’élément intrinsèque du concept de politique commune est sa force contraignante sur les États membres ». « Un droit spécial, appelé précédemment »acquis communautaire« et désormais »acquis de l’UE« , est ainsi créé afin de matérialiser les politiques communes, un droit qui a la primauté sur le droit national, même constitutionnel des États membres, que celui-ci soit antérieur ou postérieur à la législation européenne » « Un processus d’intégration multinationale, comme celui de la CE/UE, ne pourrait pas fonctionner, si chaque État membre pouvait esquiver les obligations de la législation commune en mettant en jeu son droit national, y compris son droit constitutionnel. »