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Commentaire de Garibaldi2

sur Gauche : Un vent de fraîcheur et de renouveau souffle d'Allemagne


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Garibaldi2 7 septembre 2018 02:43
@Zolko

Il faut être complètement débile pour penser que les immigrés ne sont que des violeurs, des analphabètes ou des traîne patins. Nombreux sont les diplômés, médecins, ingénieurs, ... venant par exemples de Syrie, des pays de l’Est, et même d’Afrique. Et faute de faire suffisamment d’enfants, les Européens ’’de souche’’ ont besoin des immigrés. Il faut des toubibs (en France 20% des médecins des hôpitaux sont des étrangers) et des bras pour certains travaux que les populations ’’de souche’’ ne veulent plus faire. Pensez-vous que les Italiens ’’de souche’’ sont ok pour aller ramasser des tomates pour un ’’salaire’’ de merde ? Bien sûr que non. Et si vous payez un bon salaire, la boîte de sauce tomates sera trop chère.

Vous oubliez tous (presque) que l’Allemagne était confrontée (elle l’est toujours) à un problème majeur : elle perdait des habitants à cause d’une démographie catastrophique. Pour payer des retraites, il faut des actifs. Idem pour l’Italie et surtout l’Espagne.

’’Certes, ce n’est qu’un frémissement. Mais en 2015, et ce pour la troisième année d’affilée, l’Allemagne a connu une augmentation de son taux de fécondité, selon les statistiques officielles publiées lundi. La coûteuse politique nataliste mise en place au début de l’ère Merkel semble commencer à porter ses fruits. Le taux de natalité du pays le plus vieux d’Europe est passé en 2015 à 1,5 enfant par femme, contre 1,47 en 2014. De ce point de vue, 2015 est ainsi la meilleure année depuis 1982 (1,51 enfant par femme). L’an passé, 715 000 bébés sont nés dans le pays, 33 000 de plus qu’en 2014, soit une progression de 4,8 %.../...

L’évolution positive constatée depuis trois ans en Allemagne est essentiellement due aux mères issues de l’immigration. En 2015, le taux de fécondité moyen des étrangères était de 1,95 enfant (1,86 en 2014), alors que le nombre de bébés par mère allemande a, lui, quasiment stagné, à 1,43 au lieu de 1,42. Les différences régionales restent également importantes. Globalement, en ex-RDA - dont la natalité très dynamique du temps du régime communiste s’est effondrée à la chute du Mur - le taux de fécondité demeure toujours supérieur à celui de l’ouest du pays.’’

source : article de 2016
http://www.liberation.fr/planete/2016/10/17/taux-de-natalite-l-allemagne-inverse-la-courbe_1522580


’’ L’Espagne a perdu 310 000 habitants en deux ans

En revanche, l’évolution du taux de fécondité apparaît plus significative au démographe. Il repart à la hausse, à 1,32 enfant par femme (1,27 en 2013), pour la première fois depuis six ans. « Même avec la crise, la fécondité augmente. Ce qui veut probablement dire que les femmes ne peuvent pas non plus attendre indéfiniment pour avoir des enfants, même avec une mauvaise situation économique », analyse Julio Pérez.

Une augmentation grâce aux migrants

Le taux de fécondité reste faible en Espagne, par rapport à la moyenne européenne (1,55 en 2013) et loin de la France (1,99 en 2013). Il n’avait augmenté qu’après la vague d’immigrations en Espagne durant les années du boom immobilier.

En 2007, le solde net entre les entrées et les sorties d’Espagne s’élevait ainsi à 700 000. « Il s’agissait d’une population jeune migrante qui a permis d’augmenter le taux de fécondité et qui, depuis, est redescendu », rappelle Julio Perez. De fait, en 2008, 519 779 naissances avaient eu lieu, un record en trente ans. Depuis cette date, leur nombre a diminué de 18 %.

source : article de 2015

https://www.la-croix.com/Actualite/Europe/La-natalite-a-cesse-de-reculer-en-Espagne-2015-06-29-1328982


Le problème n’est même pas l’accroissement du nombre d’habitants de l’Allemagne mais simplement le maintien de ce nombre. Idem pour les autres pays. Si vous voulez une immigration ’’choisie’’, c’est à dire composée exclusivement de profs, médecins, ingénieurs, ouvriers qualifiés, il faut le dire, mais ça ne changera pas le fond du problème. Si vous pensez que les autres pays vont continuer à former gratos des cadres sup prêts à l’emploi chez nous, vous vous mettez le doigt dans l’oeil. Il n’y a que nous, les Français, assez cons pour le faire et voir nos doctorants, élevés et formés avec vos impôts, se barrer au Canada avec leur diplôme en poche !


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