@OMAR
Vous ne savez donc pas faire autre chose que l’attaque ad hominem et vous ne savez pas démarrer un raisonnement si la réponse n’est pas dans votre catalogue. Autant que je sache, le Venezuela n’a que l’apparence d’une démocratie et c’est ce qui rapproche le Vénézuela de l’Algérie. Vous auriez pu le deviner tout seul. Le problème est notre rapport aux autres et donc à la démocratie, tel qu’il est dicté par nos croyances religieuses. Si l’Algérie avait été luthérienne (les Luthériens imposent de la rigueur à tous les niveaux de la société alors que les cathos pensent que c’est à chacun de prendre ses responsabilités) la situation ne serait pas la même. Il faut vivre en Corée du Sud par exemple pour comprendre comment notre religion modèle nos comportements. En Corée, il y a trois grands groupes religieux, et la religion se devine à chaque fois par le comportement de chacun, même sans aucune différence vestimentaire. En Corée, ce sont les Chrétiens qui sont majoritaires au gouvernement parce qu’ils s’intéressent plus que les autres à l’intérêt commun. Ce sont aussi les Chrétiens qui abordent les étrangers dans la rue, juste par curiosité. La curiosité n’existe pas dans les autres groupes religieux. Cette curiosité est attisée par un sentiment de liberté donné par la religion. La différence entre vous et moi est que vous ne pouvez pas vous intéresser à ce que je pense et donc, vous ne pouvez pas comprendre le rapport qu’il peut y avoir entre ce que je suis et ce que je crois. Si j’étudie l’islam au travers de ce qu’en dit la science, c’est pour comprendre les Musulmans que je croise dans la rue que je fais parler et que j’écoute. Je sais que je ne vous convaincrai jamais mais je pense également à tous les Musulmans qui nous lisent et qui me mettent des mauvaises notes, ce qui est intéressant pour moi. La mauvaise note indique un malaise qu’ils ne savent pas contrer par une réponse qui vient d’eux. Ils se demandent sans doute quand vous allez enfin me clouer le bec par une réponse pertinente. A défaut, il vont bien être obligé de réfléchir par eux-même et c’est ce que je recherche. Je ne veux pas leur imposer une réponse, c’est à eux de trouver leur réponse, en toute liberté. En toute liberté, bien sûr, parce que je bénéficie aussi de cette liberté. La liberté ne peut s’exercer pleinement sans la connaissance, il nous faut donc lire beaucoup pour avoir la liberté et ne pas s’interdire de lire des ouvrages qui donnent un point de vue contraire à notre pensée.