@heber
Je vous rejoins tout à fait. J’ai lu plusieurs articles sur AgoraVox, ces derniers jours, qui se réjouissaient d’une prise de conscience, par les nations européennes, du danger créé par une immigration de moins en moins maîtrisée. C’est bien. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est de faire semblant de ne pas voir que derrière l’émergence d’un sentiment national très diffus, il y a partout une extrême droite fascisante qui n’attend que cela pour tirer les marrons du feu. Aussi longtemps qu’elle restera minoritaire en Europe, elle fera tout ce qu’elle pourra, comme le parti des Le Pen en France, pour se « dédiaboliser », mais beaucoup prennent pour argent comptant un maquillage tout à fait provisoire des thèses de l’extrême droite. Cela va jusqu’à nier qu’il y ait eu des saluts hitlériens dans les rues allemandes : c’est qu’on ne veut pas les voir. Or, ce n’est pas seulement dans la rue, où on peut faire dire ce qu’on veut à des photos ou à des vidéos, que le fascisme renaît : il y a déjà plus de 90 députés néo-nazis au Bundestag, et ça c’est un fait incontestable et inquiétant.
Si les gouvernements sociaux-démocrates ne prennent pas les dispositions qui s’imposent et qui ne sont certes pas plaisantes (en France, il faudrait commencer par dissoudre l’UOIF des Frères et fermer pas mal de mosquées) ils ne tarderont pas à être complètement balayés. Les mesures prises au Danemark où la pression islamiste et celle de l’extrême droit sont très fortes permettront peut-être d’éviter ces deux périls. En revanche si, en France comme en Allemagne les gouvernements persévèrent dans une politique aussi imbécile que l’actuelle, nous ne serons pas à l’abri de ce qui est arrivé dans les pays de l’Est de l’Europe, et plus récemment en Italie.