Le réveil des peuples européens
Partout en Europe, les peuples se réveillent du grand sommeil où le discours lénifiant et bien-pensant de nos dirigeants. au service de la caste des milliardaires financiers ultra-libéraux et mondialistes, les avait plongés.
Du nord au sud et de l’ouest à l’est, tous ceux qui servent le système, - acteurs politiques, cadres dirigeants d’entreprises, haute bourgeoisie, milieux intellectuels, journalistes de la presse écrite, des radios des télés, artistes et sportifs bobos, ONG et milieux associatifs, hiérarchies religieuses - déploient une énergie et des efforts désespérés, pour indiquer au bon peuple, le droit chemin et lui expliquer que la mondialisation et la fusion des ethnies, des civilisations, des mœurs, des valeurs, des modes de vie et des territoires, sont non seulement inévitables et conformes à nos valeurs et engagements internationaux mais tout à fait souhaitables. La tolérance, le mélange, l’échange et le partage devant, à l’avenir, permettre de triompher des quelques difficultés mineures d’adaptation que cette évolution bénéfique comporte inévitablement.
De toute façon, ajoutent-ils, le combat rétrograde et fasciste de ceux qui refusent ce destin ouvert et solidaire avec l’humanité entière est, en tout état de cause, un combat d’arrière-garde, irrémédiablement voué à l’échec, mené par de pauvres demeurés, égoïstes et racistes, qui n’ont pas compris à quel point l’ouverture tous azimuts aux autres peuples venus de la terre entière était un facteur d’enrichissement culturel, intellectuel et même matériel pour les peuples européens.
Pourtant, rien n’y fait, d’élection en élection, dans le silence des urnes, les peuples renvoient le même message vers cette élite discréditée qui prétend leur imposer un futur dont ils ne veulent à aucun prix :
Nous voulons rester maîtres de nos destins, choisir librement ceux avec qui nous voulons être solidaires, construire et partager notre avenir.
Nous voulons conserver nos démocraties, nos valeurs, nos mœurs, nos cultures, notre civilisation, notre liberté d’expression, de pensée et de croyance, notre mode de vie, nos territoires, nos frontières, nos coutumes.
Nous voulons préserver notre modèle social européen et notre niveau de vie, résorber le chômage, préserver nos emplois, nos retraites, nos systèmes de santé, assurer l’avenir de nos enfants et vivre en sécurité dans nos villes comme dans nos campagnes.
Nous ne voulons pas d’une société ouverte à tous les vents et subir la pression abusive de populations étrangères dont les mœurs, les croyances, les valeurs, les civilisations, les cultures, les modes de vie sont différents et bien souvent incompatibles avec les nôtres.
Aveugles et sourds, nos élites nient et ignorent ces messages, ils dénoncent et fustigent les coupables de tels errements, c’est-à-dire tous les populistes, les fascistes, les racistes qui, d’après eux, sont les initiateurs de cette hérésie qui consiste à vouloir rester entre soi et à refuser le magnifique et enviable destin mondialisé qu’ils nous préparent.
Ils intensifient leurs campagnes et persistent dans leurs rêves fous tandis que la peste brune de mouvements engloutis par l’Histoire, reprend vie et se répand à nouveau, portée par la vague de leur bêtise et de leur inconséquence.
Agitation dérisoire, dépensée en pure perte.
Qu’ils le veuillent ou non, ils ont déjà perdu la guerre de l’opinion.
Car ils représentent le vieux monde, le vrai vieux monde. Celui du monde ultralibéral et financier, vivant encore dans l’illusion qu’il peut persister et se perpétuer en recourant au mirage d’une solidarité et d’une générosité quasi-universelles, et à l’alibi, confortable et brandi à tout instant, des droits de l’homme.
Mais les peuples, même lents à comprendre, ont du bon sens et s’interrogent sans cesse davantage :
Pourquoi l’Europe serait-elle la seule à accepter et à assumer le fardeau physique, économique, sécuritaire, moral et civilisationnel des vagues migratoires mondiales ?
Qu’ont fait nos peuples et qu’avons-nous fait personnellement pour supporter cette épreuve ?
Les prochaines élections européennes de 2019 seront sans doute les dernières où nos peuples donneront, pour la dernière fois, un avertissement, sans trop de frais, à nos élites inconscientes.
Si elles persistent à refuser d’ouvrir les yeux et ne changent pas radicalement d’attitude, elles seront irrémédiablement balayées aux élections nationales qui suivront.
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