...salut Victor...
La tirade sur le Chili est particulierement malvenue parce que, si Pinochet fut un dictateur de seconde zone... - oui, oui, un dictateur qui fait un referendum et qui s’en va parce qu’il l’a perdu - il n’en reste pas moins un patriote dont les manières furent particulierement délétères et affreusement sanglantes.
Je parle donc de Pinochet, et a ce detail pres - les manieres - et le fond de l’homme -patriote- nous avons presque le même comme président, c’est a dire un leader qui est arrivé au pouvoir par un accident electoral et qui gouverne en soumission a une ideologie sectorielle qui ne tient aucun compte de la population qu’il est sensé guider et defendre.
Pinochet a transformé un pays sur la voie du communisme par un mimétisme forcené avec l’école de Chicago et le résultat fut le développement économique particulièrement inegalitaire (injuste) permettant une transition du pays vers une économie efficace.... et dont les Etats Unis ne sont pas responsables. A ce jour, une forme de redistribution revient au point que pour certains domaines nous devrions peut etre regarder de leur coté (Auge)
Macron, puisque c’est de lui dont je veux parler, a été lui aussi elu par accident -sans violence, certes- et qui met en oeuvre par la force de l’administration et de la structure politique de notre pays, le même type d’ideologie sectorielle ignorante de la réalité sociale de notre pays, en se soumettant volontairement au dictat de l’orientation économiquement prédatrice de l’UE.
Plus de 70 ans de developpements sociaux, mis en oeuvre avec equilibre et responsabilité, sont un a un détricotés -ce qui rend la coherence d’ensemble intenable- et si le sang ne coule pas directement comme pendant les années sombres chiliennes, la douleur, le malheur et relegations des classes les plus fragiles et souvent les plus laborieuses, sont bien presents et nous n’avons pas de referendum ni de possibilités souveraines de nous débarrasser du modèle européens qui nous étouffe.
Bref, avant d’accuser Pinochet dont la violence et le sang dans le contexte de son époque sont inexcusables, il serait bon d’examiner la situation devant notre propre porte, où..où, disons le, l’interet de notre autocrate jupiterien n’a rien a voir avec le bien de notre pays mais la soumission a un monde globalisé, dehumanisé et avec les mêmes consequences : la pauvreté et la perte de dignité que n’ont JAMAIS perdu les chiliens même sous Pinochet.