« Remarquable historien des idées politiques, Philippe Nemo remonte aux sources de l’impôt. Il explique pourquoi on trouvera toujours pour considérer que prendre aux « riches » est nécessaire, juste et utile au bien commun. »
Remarque d’un énième historien qui croit que l’histoire commence avec le règne de l’homme.
Le riche c’est comme la guerre : cela n’a pas toujours existé.
Quelques mots sur l’origine de l’impôt et son lien
avec… la Chevalerie.
Rappelons rapidement les bases de l’ancien régime : Le régime social actuel est
un dérivé lointain et une altération monstrueuse de l’ancien régime
gynécocratique, qui donnait à la Femme, la direction spirituelle et morale de
la Société.
Une Déesse-Mère régnait sur une petite tribu, qui, agrandie, devint une
province, à laquelle souvent elle donnait son nom.
La Déesse Arduina donna son nom aux Ardennes.
C’est pour cela que les Nations (lieux où l’on est né) sont toujours
représentées par une figure de femme.
La Déesse-Mère était la Providence (de providere, celle qui pourvoit) de ceux
qui étaient groupés autour d’elle. Elle les instruisait, elle les pacifiait ;
car c’est elle qui rendait la Justice.
Les hommes n’entreprenaient rien sans la consulter. Ils étaient ses fidèles et
dévoués serviteurs. Ils étaient Féals, mot qui vient de Faée (fée) et a fait
féodal (qui appartient à un fief).
Le Fief (domaine noble) donnait à la Dame des droits féodaux auxquels les
Seigneurs participaient, sous condition de foi et hommage.
Les Seigneurs étaient rangés sous sa loi, qu’ils ne discutaient pas.
Ils étaient des hommes-liges, ce qui voulait dire légaux. On les disait légals
et féals, c’est-à-dire loyaux et fidèles.
Les Déesses-Mères, en organisant le travail, divisèrent le sol et le
délimitèrent pour les travaux agricoles. Elles donnèrent aux hommes la part de
terre qu’ils avaient à cultiver. De là vint le mot tenancier, qu’on retrouve
dans le vieux mot latin tenere (tenir ; celui qui a).
Mais le tenancier devait donner une part de ses produits à la Mère, à
l’organisatrice, dont le rôle moral, maternel, éducateur, n’était pas
producteur des biens matériels nécessaires à la vie. Il fallait donc que
l’homme travaillât pour elle et pour les enfants de la collectivité.
Cette redevance (origine des impôts) fut d’abord le cinquième du produit du
travail, de là le mot quinta (en espagnol, domaine), five en anglais (qui
devint fief).
Le mot domaine vient de Domina (la Dame).
L’homme faisait cinq parts du produit de sa terre, en gardant quatre et donnant
la cinquième à sa Maîtresse.
Le travail que représentent ces quatre parts a eu des appellations restées dans
les langues. Ainsi, arbé, dans les langues celtiques, veut dire quatre. De là
s’est formé arbeit qui, en celtique, signifie travailler (en allemand
arbeiten).
Arabe est le nom donné à ceux qui étaient soumis à cette redevance.
Arabe ne serait pas un nom de peuple, mais un nom générique désignant celui qui
travaille la terre. Arare veut dire labourer.
Les Bretons étaient quelquefois appelés arbi (hébreu, heber, arabe), ceux qui
travaillent.
Chez les Celtes, où Vyer signifie quatre, la grange dans laquelle se gardaient
ces quatre parts fut appelée Vyer heim (vyer, quatre, heim, demeure), d’où nous
avons fait ferme.
Le souvenir du cinquième lot payé à la Maîtresse laisse également des traces
dans le mot five, qui signifie cinq et dont on fait fief.
Une ferme s’appela quinta chez les Ibères. Le grec pente, cinq, forma le latin
penaere, payer l’impôt.
Et, si nous poussons plus loin, nous trouvons que, dans la langue géorgienne,
cinq se dit chuth, qui n’est que le schot celtique, tribut. En Corée, cinq se
dit tasel, désignant par son nom même la taxe imposée au tenancier.
La personne à qui était payé l’impôt s’appelait Fron (Frau, Dame). La terre de
son obédience prit le nom de Fron-terre, dont nous avons fait frontière.
L’homme tenancier se fixa sur le sol où il errait auparavant sans s’y intéresser.
A partir de ce moment, il contracta des habitudes de permanence, et cela eut un
retentissement sur sa vie morale ; ses affections passagères devinrent plus
durables quand il demeura dans un même lieu. Mais ce fut aussi le commencement
de l’idée de propriété foncière, qui devait avoir un si triste avenir à cause
de l’exagération que l’homme met dans tout ce qu’il fait, et à cause aussi de
ce manque de jugement qui l’empêche d’apercevoir les causes naturelles des
choses, surtout du Droit des Femmes, ce privilège donné à l’autre sexe et dont
il ne comprend pas le motif. C’est ainsi qu’avec le temps les hommes
commencèrent à trouver bien lourde leur sujétion. Ils travaillaient sur un sol
dont ils n’héritaient pas (la fille seule héritait). On vit alors des hommes,
plus audacieux que les autres, s’attacher à la Maîtresse et prétendre partager
avec elle la redevance des tenanciers.
Alors le cinquième donné fut divisé, et chacune de ses deux moitiés devint un
dixième (la Dîme).
C’est ainsi que Joseph, à la cour de Pharaon, régla la taxe du peuple (Genèse,
XLI, 24).
Cailleux dit : « Le cinquième se dédoubla dans la suite, par la séparation des
pouvoirs (civil et religieux), ce qui produisit la Dîme. »
La Chevalerie, la Table Ronde et le Graal
14/09 14:23 - njama
@troletbuse Le mort partira sans dette d’impôt ! lol Il se pourrait en fait je crois (...)
14/09 13:50 - njama
@troletbuse L’année du décès, le défunt était redevable de l’impôt de (...)
14/09 11:24 - troletbuse
@njama Ca n’explique rien.Exemple : L’année de votre décès est l’année où (...)
13/09 21:06 - John Wo
13/09 16:56 - njama
@troletbuse Pouvez-vous m’expliquez « année blanche » ? Qu’entendez vous par là ?- (...)
13/09 12:20 - hans-de-lunéville
@troletbuse Très exact, une arnaque de plus, il n’y a pas d’année blanche, on paye (...)
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