@Hervé Hum
« Bon, je ne connais pas le sujet de la
pré-renaissance pour en discuter plus. Je veux bien vous croire. »
Dans ma façon de
voir les choses, ce n’est pas nécessaire. Tous les événements, du plus infime
au plus énorme, se produisent là où les conditions sont réunies pour qu’il
advienne, de la croissance d’une fleur à la révolution bolchevique.
« Si vous prenez un mot dan son sens
secondaire ou détourné, c’est à vous à le préciser et le justifier… »
Effectivement, mais
ce n’est pas la coutume, ici, d’avoir un échange pointu, où tous les points
sont à mettre sur tous les « i »
« La révolution capitaliste commence au
néolithique… »
Uniquement dans des
parties du monde, où les conditions étaient réunies, de même pour le
monarchisme. Tous les pays ne réunissent pas les conditions nécessaires à l’éclosion
d’une monarchie. Et je ne comprends pas que des gens beaucoup plus instruits et
intelligents que moi butent sur des questions telles que celles que soulève Jared Diamond dans De l’inégalité parmi les sociétés, Pourquoi la richesse et la puissance
sont-elles distribuées ainsi et pas autrement ? Pourquoi, par exemple, ce
ne sont pas les indigènes d’Amérique, les Africains et les aborigènes
australiens qui ont décimé, asservi ou exterminé les Européens et les
Asiatiques ? »
S’est-il demandé cet
éminent universitaire, professeur de géographie ( !) à l’UCLA, prix
Pulitzer de l’essai 1998, membre de trente-six académies, pour quelles raisons
les mélèzes poussent dans le Montana et les palmiers en Californie plutôt que l’inverse ?
Ou encore pour quelles raisons y-a-t’il des hippopotames en Afrique et des zibelines
dans la Taïgha, plutôt que l’inverse ? Evidemment non.
Or, ce qui vaut pour
les arbres et les animaux, vaut tout pareillement pour les hommes et leurs
sociétés : pourquoi les Indiens d’Amazonie ont-ils inventé la sarbacane
plutôt que la raquette à neige ? Question stupide, direz-vous ? Ni plus
ni moins que celle qui porte sur l’inégalité parmi les sociétés.
« … où sa brutalité atteint les sommets
de la violence, tant physique mais surtout, mentale. »
Sans doute, mais
personnellement, je ne subis aucune violence mentale, parce que je mets
beaucoup de distance entre les événements et moi