Après, effectivement, il y a des négociations pour déterminer certaines choses. C’est ce qui se passe en GB.
Par exemple, ce que les médias aux ordres appellent la « prime de sortie », une somme d’environ 44 milliards, c’est énorme. De quoi s’agit-il en réalité ? La GB dans l’UE participe au budget de l’Union. Le budget de l’UE est pluri-annuel. Celui qui est en cours concerne la période 2014-2020. La GB s’est engagée, avant que le Peuple vote pour le Brexit, à donner sa quote part à l’UE. La sortie de l’UE étant fixée au mois de mars 2019, la GB doit portant payer jusqu’à fin 2020. C’est cette période qui représente 44 milliardsd’euros. Pour la petit histoire, la France versera, elle aussi, sur cette même période, une somme aussi importante, chose qui est cachée. Les négociations de sortie concernent donc cette somme.En effet, si les traités prévoient que les pays membres versent leur obole à l’UE, en revanche, ils ne prévoient pas le montant. Ce sont des textes annexes qui le font. C’est ainsi, qu’actuellement, devant l’esprit « revanchard » de l’UE, prise de panique à la seule pensée que la GB se porte mieux après le Brexit, qu’avant, cherche des poux dans la tête de ce pays. Mais selon l’adage « qui paie commande », la GB menace aujourd’hui de ne pas verser cette somme. Sans cet argent, l’UE sera incapable de boucler le budget 2014-2020. L’UE sera donc dans l’obligation de rentrer en matière concernant certaines demandes de la GB. Par exemple, la GB sera autorisée à commercer avec l’UE à travers des accords bi-latéraux, exactement comme le fait la Suisse. Il s’agit d’en négocier les conditions.
Il existe, bien évidemment, de nombreux sujets à mettre à plat entre la GB et l’UE. Il s’agit de rester « bons amis » une fois le Brexit effectif.
C’est ça la « vie réelle » !