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Commentaire de Mefrange

sur Le sens de l'existence de l'homme entre son libre arbitre et la puissance de la Providence divine. Qui est l'homme ? Qui sommes-nous ?


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Mefrange 27 septembre 2018 00:47

Rappel succinct de la doctrine catholique du libre-arbitre selon le concile de Trente.
Le libre ou franc arbitre est la faculté que l’homme a de résister, s’il le veut aux mouvements et aux ordres de Dieu, la loi naturelle contenue dans les dix commandements.
Le libre arbitre est exclusivement humain. Les animaux ne l’ont pas. Ils n’ont qu’une série d’instincts. « Il n’y a ni vertu ni mérite là où il n’y a de libre arbitre ». Entre deux maux, le libre arbitre doit choisir le moindre et celui qui a bombardé Hiroshima aurait pu rater légèrement sa cible.
L’homme qui décide le mal ou se met délibérément en position de perdre son libre-arbitre (l’ivrogne par exemple) tombe dans la licence.
Un animal ne peut tomber dans la licence. Il peut juste être dressé, être psychotique ou agir selon sa nature propre.
L’Esprit Saint et la raison guidée par la saine doctrine permettent d’éclairer le libre-arbitre. Les passions l’obscurcissent..La liberté moderne (l’absence de contraintes allant jusqu’au « il est interdit d’interdire 68ard » est le contraire du libre arbitre, son retournement faussaire.

L’homme, de par sa nature propre n’a pas le droit de vouloir la licence pas plus qu’un sportif n’a le droit de vouloir mal jouer. « La faculté de pécher n’est pas une liberté, mais une servitude »

Jésus est celui délivre l’homme déchu et le remet à sa place d’homme. Il est appelé « le sauveur pour cette raison » - « sans moi vous ne pouvez rien » - La volonté humaine seule condamne l’homme à une série de rechutes lamentables. La loi seule même la plus sévère est un « fardeau que les hommes ne peuvent porter » sans les empêcher pour autant de tomber. La grâce est ce qui empêche de désespérer (foi, espérance, charité)

L ;homme qui utilise son libre arbitre correctement (choisir entre plusieurs biens) peut être appelé « fils de Dieu ». 
 
La sanction du bon ou mauvais usage du libre arbitre se fait dans le référentiel du concile de Trente à la mort de l’individu (jugement particulier) et de façon générale lors du retour de Jésus (Parousie) après le cycle évangélisation- apostasie et antéchrist. C’est ce qu’on appelle la psychostasie improprement appelée « pesée des âmes » (ce ne sont pas les âmes mais les actions/paroles/pensées qui sont pesées) . 

Pour aller plus loin : Libertas (20 juin 1888)

On précise que le but de ce commentaire est strictement informatif et ne vise en aucun cas à instruire ou empiéter sur quelque religion que ce soit.

Dans ces matières, il ne faut jamais croire sur parole l’amateur ou l’autodidacte et se référer systématiquement à l’autorité indiscutable en la matière (prêtre, pasteur, docteur en théologie, rabbin, Ālim). Les dégâts causés par les amateurs ou charlatans sont incalculables dans ces matières surtout quand ils sont portés par de fortes personnalités d’illuminés. Les faux prophètes amateurs verront aussi l’étendue des dégâts qu’ils ont causés par leur amateurisme. 

Catéchisme de Trente
Encyclique libertas praestantissimum sur la liberté humaine de Léon XIII

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