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@Mefrange
Merci pour ce très bon commentaire qui est en même temps un bon cours de cathéchisme pour nous qui croyons et informatif pour ceux qui ne croient pas.
Vous faites reférence au Concile de Trente dans votre commentaire, et aujourd´hui 27 septembre, l´Église Catholique célèbre la fête de Saint Vincent de Paul.
Ce très grand saint francais, découvrant la pauvreté spirituelle et matérielle de son temps, s´engagea á former un clergé selon les directives du Concile de Trente pour aller porter la Bonne Nouvelle partout en France et ailleurs.
Il disait ceci « tels sont les prêtres, tels sont les peuples. »
« Il n´ya rien de plus conforme á l´Évangile que d´amasser d´un côté les lumières et des forces pour son âme dans l´oraison, dans la lecture et dans la solitude, et d´aller ensuite faire part aux hommes de cette nourriture spirituelle ».
Pour revenir au sujet de l´article. Les différentes lectures de la liturgie d´aujourd´hui interpellent, d´abord la première lecture de l´Ecclésiaste 1, 2-11.
Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.
2Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
3Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
4Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.
5Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau.
6Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
7Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.
8Toutes
choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire ; l’oeil ne se
rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.
9Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
10S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.
11On
ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la
suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
Ensuite le Psaume 89. D´âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge.
Et l´Évangile de Luc 9, 7-9.
Hérode prince de Galilée, aprenant tout ce que faisait Jésus et qui demandait qui c´était, il pensait que c´était Jean-Baptiste qu´il avait fait décapité qui était revenu...et il cherchait á le voir.
Il ya un très bon commentaire de cet Évangile qui dit ceci :
« Hérode , prince de Galilée était curieux et perplexe. Juif hellénisant, il est sceptique et veut voir. Il verra un jour mais il ne croira pas parceque le scepticisme en lui est plus fort que tout. Il a son monde á lui et ne peut imaginer qu´il y en ait un autre. Il pense comme les gens de son temps.
Souvenons nous de la question brutale et claire de Jésus : Que disent de moi les gens ? et Qui dites-vous que je suis ?
Notre foi est-elle crédit fait á Dieu ? oú sommes nous traversés par le soupcon ? l´air ambiant que véhiculent les sondages n´est-il pas trop facilement le souffle qui nous fait vivre.
Que pensons nous de Jésus : est-Il le compagnon, le frère, l´ami, voire l´amour ?. Quelles dimensions lui donnons nous ? Les nôtres, celles d´un monde á transformer, d´une société á rendre plus juste, plus fraternelle, et tout cela est vrai.
Ou bien est-Il pour nous le Fils de Dieu, celui qui situe l´homme á la dimension de Dieu ?. Sommes-nous perplexe, j´oserai dire, sur la possibilité de réussite de l´Évangile ? Tout cela n´est-il pas utopie d´un autre âge ? faisons alors attention ! Comme pour Hérode, Jésus demeurera au delá de notre compréhension. L´adhésion á Jésus de toute notre vie suppose un pas gratuit, le don de notre personne, la confiance de notre intelligence.
Mais quel est celui-ci dont j´entends dire de telles choses ? Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
Suite á votre commentaire, je voulais partager avec vous ce que j´ai vécu ce matin aujourd´hui á la Sainte Messe.