@arthes
C’est faux arthes.
Le système social dans lequel on vit fait notre bonheur ou malheur.
On (je) met(s) de côté là les histoires familiales, les névroses et autres complexes dus à la petite enfance, le caractère, l’énergie, etc, tout ce qui est propre à l’individu qui, de toutes façons vivra des duretés, mais aussi des réjouissances.
La politique, qui organise la société, impose un ordre ; si cet ordre est juste, et on peut le rêver vraiment juste, mais il peut être juste simplement dans le temps où l’on est, chacun trouvera peu ou prou sa place, avec ce minimum de liberté que nous laisse la vie ensemble.
Aujourd’hui, il y a plein de gens qui trouvent leur bonheur, qui ont les moyens de bouger, voyager, rencontrer, dépenser, se soigner, ont une famille unie où tout va bien ; il y en a plein des gens comme ça.
Mais notre système politique, d’une part commence à les attaquer, mais finit d’attaquer ceux qui n’ont pas eu la chance au berceau d’être dans ce cas-là.
On peut se demander après tout de quoi se mêle-t-on si on est heureux ?
Moi je suis pas heureuse, je prends tout dans la tronche, je suis faible et dehors, donc je ressens tout ; d’autant que ça n’a pas été toujours le cas. Moi aussi j’ai vécu dans une bulle et c’est regret de la bulle que j’ai.
En ce qui me concerne, tout n’est pas la faute de la politique, loin de là, mais ce qui est de la faute de la politique, ce sont les petites choses extérieures, matérielles, les embûches, aussi l’ordre décrété juste, qui, se multipliant, font de ma vie une sorte d’enfer que beaucoup de gens ne pourraient pas vivre.
Vivre dans un monde où la violence n’est pas reine, où chacun a sa place, où la pitance n’est pas un poison, où l’espace n’est pas une prison... c’est politique ; et ça change tout.
L’individu parano sur les dents haineux, s’il est rassuré, assuré de bouffer, faire vivre sa famille, ne pas être spolié cambriolé exploité... sera le plus merveilleux voisin qui soit.