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Commentaire de Renaud Bouchard

sur De l'appel au meurtre à l'appel au génocide : PLB ou le clip raciste de Nick Conrad


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 octobre 2018 10:42

Aux Lecteurs. Cet article intéressant d’Alexandre del Valle

Les rappeurs de la Haine ou la banalisation du racisme anti-Blanc et du « jihadisme artistique » Nick Conrad, ce rappeur qui a fait du buzz en autoproduisant une chanson qui incite à « pendre et tuer les blancs, y compris les « bébés », va être jugé en janvier prochain pour «  provocation au crime ».
http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/rappeurs-haine-ou-banalisation-racisme-anti-blanc-et-jihadisme-artistique-rap-nick-conrad-alexandre-del-valle-3524216.html

Toutefois, et au grand dam des rares associations anti-racistes qui ont porté l’affaire en justice, notamment la LICRA, et au regret de nombreux politiques (majoritairement de droite) qui ont dénoncé des propos d’une violence anti-Blancs inouïe, aucune mention « d’incitation à la haine raciale » n’a été retenue. Quelques mois plus tôt, c’est le rappeur islamiste Médine, auteur d’un album intitulé Jihad, qui a été au centre d’un scandale en annonçant une série de concert au Bataclan alors qu’une de ses chansons appelle à « crucifier les Laïcards » et après avoir osé poser fièrement en photo autour du titre Jihad et d’un sabre d’Allah… Il a fini certes par annuler ses concerts du Bataclan. Mais il ne l’a fait ni sous la pression de la Justice ni sous celle des médias classiques ou du gouvernement, mais face à la mobilisation inattendue d’avocats de victimes du Bataclan, notamment maître Philippe de Veulle, et d’associations de militants anti-islamistes et de victimes qui ont porté l’affaire sur les réseaux sociaux.

Loin de faire preuve de moindre empathie, le « rapislamiste » Médine a lancé une provocation de plus en se présentant lui-même comme la « victime de l’extrême-droite islamophobe » au lieu de se remettre en question et de demander pardon aux familles des victimes… Le but de cette série d’articles-feuilletons est d’analyser l’étrange propension des élites françaises et occidentales à minimiser, excuser, voire même nier le racisme anti-Blancs et même à diaboliser ceux qui osent le dénoncer, accusés de « parler comme l’extrême-droite » ? Devrait-on par conséquent clamer que l’on déteste le vin rouge si Hitler a aimé le vin rouge ? Doit-on haïr la France et Jeanne D’Arc dès lors que Le Pen père ou fille les célèbrent ? Comment une telle inversion des rôles est-elle devenue possible ? Comment en est-on arrivé à ce que les nouveaux bréviaires de la haine anti-Blancs, anti-Français, anti-flics et anti-occidentale soient à ce point banalisés, voire même légitimés dans les médias, les milieux artistiques et les salons alors que la haine équivalente opposée est combattue dans l’œuf et de façon impitoyable ? Cet apprentissage de la haine raciale et civilisationnelle envers le Gaullois, la France coloniale, les « mécréants » Juifs ou « croisés chrétiens », est relativisé par des « sociologues du rap », des « spécialistes » des banlieues et des militants de l’Ultra-gauche « indigéniste », mais il est tout sauf innocent. Nous soutenons pour notre part que les appels purs et simple aux meurtres barbares et à la haine la plus décomplexée envers les Occidentaux « responsables de tous les maux des musulmans », n’est pas neutre sous prétexte qu’il s’agit d’art. Il suffit de voir les comportements criminels et violents de nombre de rappeurs dans leurs vies privées, de scruter les idées islamistes radicales de tant d’entre eux et même les nombreux ex-rappeurs parfois connus devenus jihadistes ou la passion pour le rap de si nombreux jihadistes pour réaliser la gravité de ce phénomène du rap haineux anti-occidental qui, avec les prisons, les prédications d’imams radicaux et les appels sur les réseaux sociaux, est devenu depuis des décennies l’un des terreaux  d’incubation des nouveaux barbares que prise tout particulièrement Daech… 

 

« Racismes homologués » et « racismes » non-homologués
  Cette difficulté qu’ont nos élites politiques, intellectuelles et judiciaires à reconnaître la réalité grandissante du racisme anti-occidental, anti-blanc, francophobe ou christianophobe (alors que le racisme anti-Noirs, anti-Arabes et «  islamophobe » des Blancs-chrétiens-Européens est constamment traqué et condamné, même lorsqu’il n’est pas manifeste), répond en fin de compte à une logique intellectuelle et psychologique implacable que nous avons développée notamment dans nos ouvrages La Nouvelle christianophobie et Le complexe occidental. Cette dissymétrie et ce deux poids deux mesures repose en fait sur le postulat central de la doxa cosmopolitiquement correct  : Le Blanc-chrétien-européen-américano-sioniste est a priori coupable sans appels car responsable (et donc justiciable) de tous les maux passés (croisades, colonialisme) et présents (« impérialisme et sionisme  ») des non-Occidentaux, des Africains et des Arabes en général et des Musulmans en particulier. Sa faute étant imprescriptible, comme les crimes contre l’Humanité, il doit payer éternellement et sa rédemption ne peut passer que par son auto-destruction expiatoire.  Revenons donc sur l’affaire de Nick Conrad, ce rappeur au départ inconnu au bataillon que la provocation raciste et l’outrance ont permis de devenir d’un coup célèbre. La question qu’il convient de se poser est pourquoi ce triste sire a été condamné de façon si rapide et a été dénoncé par tant d’indignés d’habitude sélectifs alors que d’autres très nombreux rappeurs de haine, bien plus célèbres, déversent en toute impunité et depuis des décennies leur haine anti-française et leurs appels au meurtre de Blancs sans qu’aucune condamnation judiciaire ou médiatique ne s’en suive, et ceci dans l’indifférence générale la plus totale. En réalité, si presque tout le gratin politico-médiatique parisien s’est rué sur le rappeur, y compris le ministre démissionnaire Gérard Collomb, c’est surtout parce qu’il s’agissait cette-fois d’un « artiste » non installé non protégé ar une grande maison de production, et qui n’est donc ni connu ni reconnu. Les poursuites contre Nick Conrad ou l’annulation éventuelle de ses concerts pour cause d’« incitation à la haine » ne risquent pas de provoquer des émeutes. L’homme n’est ni Public Ennemy, le groupe rap noir américain antisémite et anti-Blancs qui a déversé sa haine durant des décennies et a pu se produire partout en France et en Europe à grands renforts de publicité, ni même Booba et Kaaris, qui ont pu saccager un hall d’aéroport sans risquer plus que de la prison avec sursis ou un bracelet électronique et que la presse a finalement dépeint avec bienveillance en donnant la parole aux avocats mais pas aux employés de l’aéroport et voyageurs indignés ou traumatisés par la rixe barbare… Les concerts vont d’ailleurs reprendre sans difficulté. Cela veut simplement dire que lorsque les prédicateurs de haine anti-flics ou anti-gaullois sont célèbres, ont pignon sur rue et sont défendus par des ténors du barreau rompus aux techniques de diversion judiciaire, les parquets et les juges sont bien plus indulgents... Il est donc clair qu’avec Nick Conrad, on a juste voulu donner à peu de frais un exemple en prenant pour cible le plus isolé des rappeurs de haine dont la mise à l’écart ne fera ni vagues ni ne suscitera de troubles à l’ordre public… 

Lire l’article entier. Passionnant.

http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/rappeurs-haine-ou-banalisation-racisme-anti-blanc-et-jihadisme-artistique-rap-nick-conrad-alexandre-del-valle-3524216.html/page/0/2

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