Aux Lecteurs. Cet article intéressant d’Alexandre del Valle
Les rappeurs de la Haine ou la banalisation du racisme anti-Blanc et du « jihadisme artistique »
Nick
Conrad, ce rappeur qui a fait du buzz en
autoproduisant une chanson qui incite à « pendre et tuer les blancs, y
compris les « bébés », va être jugé en janvier prochain pour «
provocation au crime ».
Toutefois, et au
grand dam des rares associations anti-racistes qui ont porté l’affaire
en justice, notamment la LICRA, et au regret de nombreux politiques
(majoritairement de droite) qui ont dénoncé des propos d’une violence
anti-Blancs inouïe, aucune mention « d’incitation à la haine raciale »
n’a été retenue. Quelques mois plus tôt, c’est le rappeur islamiste
Médine, auteur d’un album intitulé Jihad, qui a été au centre
d’un scandale en annonçant une série de concert au Bataclan alors qu’une
de ses chansons appelle à « crucifier les Laïcards » et après avoir osé
poser fièrement en photo autour du titre Jihad et d’un sabre d’Allah…
Il a fini certes par annuler ses concerts du Bataclan. Mais il ne l’a
fait ni sous la pression de la Justice ni sous celle des médias
classiques ou du gouvernement, mais face à la mobilisation inattendue
d’avocats de victimes du Bataclan, notamment maître Philippe de Veulle,
et d’associations de militants anti-islamistes et de victimes qui ont
porté l’affaire sur les réseaux sociaux.
Loin
de faire preuve de moindre empathie, le « rapislamiste » Médine a lancé
une provocation de plus en se présentant lui-même comme la « victime de
l’extrême-droite islamophobe » au lieu de se remettre en question et de
demander pardon aux familles des victimes… Le but de cette série
d’articles-feuilletons est d’analyser l’étrange propension des élites
françaises et occidentales à minimiser, excuser, voire même nier le
racisme anti-Blancs et même à diaboliser ceux qui osent le dénoncer,
accusés de « parler comme l’extrême-droite » ? Devrait-on par conséquent
clamer que l’on déteste le vin rouge si Hitler a aimé le vin rouge ?
Doit-on haïr la France et Jeanne D’Arc dès lors que Le Pen père ou fille
les célèbrent ? Comment une telle inversion des rôles est-elle devenue
possible ? Comment en est-on arrivé à ce que les nouveaux bréviaires de
la haine anti-Blancs, anti-Français, anti-flics et anti-occidentale
soient à ce point banalisés, voire même légitimés dans les médias, les
milieux artistiques et les salons alors que la haine équivalente opposée
est combattue dans l’œuf et de façon impitoyable ? Cet apprentissage de
la haine raciale et civilisationnelle envers le Gaullois, la France
coloniale, les « mécréants » Juifs ou « croisés chrétiens », est
relativisé par des « sociologues du rap », des « spécialistes » des
banlieues et des militants de l’Ultra-gauche « indigéniste », mais il
est tout sauf innocent. Nous soutenons pour notre part que les appels
purs et simple aux meurtres barbares et à la haine la plus décomplexée
envers les Occidentaux « responsables de tous les maux des musulmans »,
n’est pas neutre sous prétexte qu’il s’agit d’art. Il suffit de voir les
comportements criminels et violents de nombre de rappeurs dans leurs
vies privées, de scruter les idées islamistes radicales de tant d’entre
eux et même les nombreux ex-rappeurs parfois connus devenus jihadistes
ou la passion pour le rap de si nombreux jihadistes pour réaliser la
gravité de ce phénomène du rap haineux anti-occidental qui, avec les
prisons, les prédications d’imams radicaux et les appels sur les réseaux
sociaux, est devenu depuis des décennies l’un des terreaux
d’incubation des nouveaux barbares que prise tout particulièrement
Daech…
« Racismes homologués » et « racismes » non-homologués
Cette difficulté qu’ont nos élites
politiques, intellectuelles et judiciaires à reconnaître la réalité
grandissante du racisme anti-occidental, anti-blanc, francophobe ou
christianophobe (alors que le racisme anti-Noirs, anti-Arabes et «
islamophobe » des Blancs-chrétiens-Européens est constamment traqué et
condamné, même lorsqu’il n’est pas manifeste), répond en fin de compte à
une logique intellectuelle et psychologique implacable que nous avons
développée notamment dans nos ouvrages La Nouvelle christianophobie et Le complexe occidental. Cette dissymétrie et ce deux poids deux mesures repose en fait sur le postulat central de la doxa cosmopolitiquement correct :
Le Blanc-chrétien-européen-américano-sioniste est a priori coupable
sans appels car responsable (et donc justiciable) de tous les maux
passés (croisades, colonialisme) et présents (« impérialisme et sionisme
») des non-Occidentaux, des Africains et des Arabes en général et des
Musulmans en particulier. Sa faute étant imprescriptible, comme les
crimes contre l’Humanité, il doit payer éternellement et sa rédemption
ne peut passer que par son auto-destruction expiatoire.
Revenons donc sur l’affaire de Nick
Conrad, ce rappeur au départ inconnu au bataillon que la provocation
raciste et l’outrance ont permis de devenir d’un coup célèbre. La
question qu’il convient de se poser est pourquoi ce triste sire a été
condamné de façon si rapide et a été dénoncé par tant d’indignés
d’habitude sélectifs alors que d’autres très nombreux rappeurs de haine,
bien plus célèbres, déversent en toute impunité et depuis des décennies
leur haine anti-française et leurs appels au meurtre de Blancs sans
qu’aucune condamnation judiciaire ou médiatique ne s’en suive, et ceci
dans l’indifférence générale la plus totale. En réalité, si presque tout
le gratin politico-médiatique parisien s’est rué sur le rappeur, y
compris le ministre démissionnaire Gérard Collomb, c’est surtout parce
qu’il s’agissait cette-fois d’un « artiste » non installé non protégé ar
une grande maison de production, et qui n’est donc ni connu ni reconnu.
Les poursuites contre Nick Conrad ou l’annulation éventuelle de ses
concerts pour cause d’« incitation à la haine » ne risquent pas de
provoquer des émeutes. L’homme n’est ni Public Ennemy, le groupe rap
noir américain antisémite et anti-Blancs qui a déversé sa haine durant
des décennies et a pu se produire partout en France et en Europe à
grands renforts de publicité, ni même Booba et Kaaris, qui ont pu
saccager un hall d’aéroport sans risquer plus que de la prison avec
sursis ou un bracelet électronique et que la presse a finalement dépeint
avec bienveillance en donnant la parole aux avocats mais pas aux
employés de l’aéroport et voyageurs indignés ou traumatisés par la rixe
barbare… Les concerts vont d’ailleurs reprendre sans difficulté. Cela
veut simplement dire que lorsque les prédicateurs de haine anti-flics ou
anti-gaullois sont célèbres, ont pignon sur rue et sont défendus par
des ténors du barreau rompus aux techniques de diversion judiciaire, les
parquets et les juges sont bien plus indulgents... Il est donc clair
qu’avec Nick Conrad, on a juste voulu donner à peu de frais un exemple
en prenant pour cible le plus isolé des rappeurs de haine dont la mise à
l’écart ne fera ni vagues ni ne suscitera de troubles à l’ordre
public…
Lire l’article entier. Passionnant.