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Commentaire de Hervé Hum

sur J. M. Keynes, après Adam Smith, l'« Einstein » de l'économie moderne. 55 ans, le bancor est devenu « euro » de la nouvelle Europe


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Hervé Hum Hervé Hum 6 octobre 2018 11:20

@Hamed


"Est-ce de la dévaluation ? Les quantitative easing ont annulé une partie de la dette par un jeu de passe-passe entre les banques primaires et les banques secondaires. Et c’est cela que vous ne comprenez pas. Pardonnez d’être direct.« 

Désolé, mais ici, c’est vous qui ne comprenez pas ce que j’écris.

Les quantitatives easing n’ont absolument pas annulé la dette, bien au contraire, elles l’ont augmenté d’autant.

Ici, c’’est votre enseignement économique qui est biaisé et ne permet pas de comprendre le tour de passe-passe où la dette n’a pas été annulée, mais augmenté d’autant. Seuls les débiteurs ont changés, de connues, ils sont passés à inconnues, c’est à dire, toute personne en besoin de monnaie.

C’est pourtant une règle élémentaire d’économie et qui s’appuie sur le principe de dualité, le même que celui dont on parle dans notre autre échange. C’’est à dire, que toute crédit implique un débit correspondant ou toute créance , un débiteur, tout droit, un devoir correspondant, sans cela, la monnaie n’ a absolument aucune valeur. Autrement dit, ce qui donne sa valeur à la monnaie, c’est uniquement la relation crédit/débit, droit/devoir, sauf que dans l’enseignement actuel, on sépare les deux afin de tromper, manipuler les citoyens et à commencer par les »experts en économie« .

Cela veut donc dire, que toute création monétaire, donc, les fameux QE, implique la création d’une dette correspondante. La subtilité qui vous échappe et est une forme d’interdit de penser sciemment inculqué dans votre cogito, c’est que si la créance est toujours nominative dans le sens où elle est caractérisé par la possession de la monnaie, la dette est majoritairement anonyme et minoritairement nominative, c’est à dire, qu’en dehors de ceux qui font des emprunts, publics ou privé peu importe ici, la dette porte sur tous ceux qui ne dispose pas ou trop peu de réserve monétaire (donc la partie créance de la monnaie) et doivent alors s’acquitter de leur devoir afin d’acquérir de la monnaie, donc, auprès du détenteur de la monnaie qui possède la partie créance.

Pour une meilleur explication, vous pouvez lire l’article »monnaie de crédit ou de dépôt« ,

l’escroquerie intellectuelle consiste à faire croire qu’est en dette, uniquement celui qui a contracté un crédit, alors que dans le système actuel et par la grâce de la monnaie de thésaurisation (avec l’or en tête de gondole), est en dette celui qui ne dispose pas de réserve monétaire. Ainsi, plus on fait tourner la planche à billet, plus on augmente la dette que l’on peut qualifier de systémique. Mais cette dette là, aussi gigantesque soit elle, les économistes n’en parlent pas, l’ignorent car pensant qu’elle n’en est pas une, pour le plus grand bonheur des prédateurs économiques que sont les propriétaires des moyens de production et de son financement. C’est que comprendre cette dette, la mettre en lumière, ferait exploser le système, non pas par les bénéficiaires,mais par les dindons de la farce, soit, 99% de l’humanité.


Pour la fin de votre commentaire, vous parlez en ignorant. En effet, ce que vous dites est vrai que si la monnaie conserve sa qualité d’épargne et d’intérêt, mais si vous en faites une monnaie fondante, alors, ce que vous dites ne tient plus, est caduque.

Bon, il me reste à publier le modèle en ses principes de bases pour vous permettre de juger. Mais le principe fondamental sur lequel s’appuie le système, est celui de la responsabilité, c’est à dire, la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui.

Autrement dit, où les droits et devoirs ne sont plus séparables comme avec le régime actuel et comme fonctionnait aussi le régime monarchiste, les deux relevant du même système capitaliste.

Le »mal", la division négative, est dans la séparation entre droits et devoirs, permettant à certains de cumuler les droits et en faisant payer la charge par les autres, car encore une fois, il n’y a de droits, que s’il y a un devoir correspondant, sans cela, les notions de droits et devoirs n’existent pas. On est donc toujours avec le même principe de dualité, sachant qu’un principe est immuable quelle que soit la dimension et évolue que dans sa forme.

PS : Savez vous quelle est, en dehors de la faillite de la monnaie, la seule manière d’annuler un crédit ? La réponse est élémentaire, mais en dehors des initiés, personne ne le sait. Mais est ce qui explique, en grande partie, la politique des QE et des produits dérivés.





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