@JPCiron
la burqa n’est pas du tout un vêtement, c’est un étendard. Il n’aurait pas été possible d’exhiber tranquillement dans les rues de Paris, après les attentats que nous avons connus, le drapeau des islamistes de Raqqa (encore qu’on l’ait bien vu apparaître furtivement dans certaines manifs !), et la burqa en tient donc lieu ; elle dit la même chose. Dans le monde musulman, il est toujours d’usage, lorsqu’il y a quelque danger, de mettre en avant les femmes et les enfants. Cela incite la répression à plus de prudence, et s’il y a quand même des accidents, un enfant mort est plus rentable du point de vue de l’effet médiatique. C’est pour cette raison que dans les manifestations sur la place Tahrir à l’époque où les Frères de Morsi voulaient faire tomber Moubarak, les femmes et les enfants étaient toujours en tête des cortèges. Depuis plusieurs mois à Gaza, derrière la barrière de sécurité, c’est la même chose. Un enfant mort, c’est pain béni. Il y aura toujours de parfaits imbéciles parmi les journalistes, pour en faire leurs choux gras, même s’ils n’étaient pas sur place pour en juger, tel Enderlin fabriquant l’affaire al-Dura.
Après les attentas de Barcelone, on aura vu à la télévision espagnole les femmes et les soeurs des terroriste pleurant à chaudes larmes. Comment auraient-elles pu, les pauvres, imaginer de pareils horreurs ! Leurs frères, leurs fils, on ne les avait certes pas élevés dans la haine du prochain, disaient-elles, couvertes néanmoins devant les caméras du même sac à patates que portaient encore à cette époque les esclaves sexuelles des terroristes du Califat.