@cettegrenouilleci
Sur l’accès à l’information pour tous :
Au siècle dernier, j’étais responsable associatif. A ce titre, j’ai dû rechercher des informations sur certains aspects du fonctionnement de l’État, de l’Administration, de la classe politique, des médias et sur l’émergence de nouveaux courants d’opinion dans la société.
Il fallait guetter des articles de journaux et passer chaque semaine chez le marchand de journaux, chercher des revues spécialisées, trouver et acheter des livres. Les lire et noter des références d’autres livres pouvant m’éclairer sur le sujet.
C’étaient des mois de recherche : la galère !
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Aujourd’hui, il suffit de poser son cul devant l’ordinateur et, en à peine une heure de recherche, on a les grandes lignes de la réponse à sa question.
Un exemple concret : j’ai entendu une clameur venant des médias à propos du glyphosate. L’utilisant occasionnellement en tant que simple particulier, je me suis inquiété même si je ne l’utilise qu’une fois tous les 2 ou 3 ans.
Voulant en avoir le cœur net, j’ai effectué une recherche sur Internet en mettant les mots : glyphosate toxicité. En une heure de recherche, j’ai trouvé que la toxicité des produits était évaluée grâce à une procédure scientifique normalisée se basant sur l’observation de la mortalité des rats de laboratoire auxquels on avait fait absorber le produit à tester, reconnue partout dans le monde et qui permet de compare la toxicité des produits entre eux. Résultat : le glyphosate est légèrement moins toxique que le sel de cuisine, le chlorure de sodium. Le glyphosate n’est donc pas toxique.
Puis, j’ai effectué une nouvelle recherche sur la cancérogénéité du glyphosate en mettant les mots « glyphosate cancer » dans la fenêtre du moteur de recherche. Pareil, au bout d’une heure de recherche j’ai trouvé qu’une étude sur le facteur de risque cancer du glyphosate venait d’être publiée. Elle n’est pas basée sur les rats de laboratoire mais sur le suivi médical d’un grand nombre de personnes à risque pendant des années. Les scientifiques appellent cela une étude clinique et, plus précisément, une étude de cohorte. Cette étude de cohorte a suivi 54000 agriculteurs ainsi que leurs épouses, soit en tout 89000 personnes pendant une durée de 20 ans.
Conclusion : il n’y pas plus de cas de cancer chez les agriculteurs qui utilisent régulièrement le glyphosate que chez ceux qui ne l’utilisent jamais.
Le glyphosate n’est pas cancérigène.
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Je ne suis pas du tout spécialiste dans ce domaine. J’ai évidemment éliminé les sources de documents provenant de personnes ayant un intérêt commercial avec le glyphosate ainsi que celles provenant de militant écolos fanatisés pour ne conserver que les source d’origine scientifique.
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Donc face à cette tentative d’intox sur le glyphosate, moi, simple citoyen, j’ai pu accéder à de l’information vérifiée. Pourquoi la majorité des autres citoyens n’en font-ils pas autant ? Ils ont exactement les mêmes moyens que moi. Il n’y a plus d’excuse, celui qui veut savoir sait, celui qui ne sait pas c’est qu’il ne veut pas savoir.
C’est pareil pour l’industrie en France, le nom de la doctrine économique appliquée par le gouvernement et dans la plupart des pays occidentaux, ou le fonctionnement de l’UE.
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21/10 10:43 - samy Levrai
@jeanpiètre Vois tu , Macron, le PS et LR sont des europeistes convaincus , ils sont nos (...)
18/10 18:55 - malitourne
@jeanpiètre Vous ne comprenez rien, ou vous ne voulez pas comprendre ?
18/10 18:29 - jeanpiètre
@samy Levrai toutes les attaques de l’upr vont vers la fi,ou le fn,ou l’europe tout (...)
18/10 00:15 - Attila
@Cool Mel« Alors là, je comprends plus rien. »On s’en est rendu compte.
17/10 23:53 - Cool Mel
@Attila Alors là, je comprends plus rien. Il faudra que quelqu’un m’explique (...)
17/10 23:27 - Attila
@Cool Mel"plutôt que d’attendre, le cul sur une chaise, que les médias fassent tomber (...)
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