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Commentaire de velosolex

sur Little Big Horn par David Cornut


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velosolex velosolex 17 octobre 2018 22:09

@Cateaufoncel3
Merci pour votre longue réponse, et pour la qualité de votre écriture, qui m’oblige à faire attention à la mienne. Je suis d’accord avec vous sur tous les propos que vous avez. En pourrait il autrement car vos propos sont relatifs et s’attachent à comprendre l’essence des choses sans dogmatisme ! 

Difficile dans un univers qui ressemble au château de Kafka et mené par l’irrationnel d’avoir au fond des certitudes. Les hommes sages souvent dédaignent la politique, laissant les vaniteux et les paranoïaques s’en occuper. 
Il est vrai que bien des nations pauvres, avec peu de ressources, furent obligés d’aller chercher ailleurs fortune, comme la suisse, que vous citez, avec ses mercenaires recherchés, qu’ils changèrent en autant d’armes différentes pour avoir ensuite la paix au cœur de l’Europe. 
Les vikings en furent une autre version, dans un pays aux ressources rares, à l’époque....
.L’Espagne engrangeant l’or des incas négligea l’intendance, dans un pays où tout le monde voulait devenir conquistador en restant à dormir au pays. Plus de couvreur,s plus de maçons....Evidemment, l’espace géographique dans lequel on se trouve, quand il est en adéquation avec les opportunités et l’horloge des montres et du globe qui redonne des cartes vous met dans la main des dieux.
 Ou du diable quand il vous met à portée de main des prédateurs....Pour vos considérations sur les indiens, vous avez certainement raison. Le fait d’être si loin du monde, dans ce eden les a protégé un moment avant de les rendre totalement vulnérable. 

Levi strauss a aussi épilogué sur les herreros, et les peuples d’Amazonie, où il suffisait comme sur les îles du pacifique de se baisser pour ramasser les fruits de la nature...Les conquistadors n’en revinrent pas de tant de naïveté, alors que c’était juste l’adaptabilité à un monde généreux, où l’on n’avait même pas la nécessité de se couvrir, ni de prendre la religion de souffrance qui allait avec. Mais tout va de pair. 
Les indiens pourtant s’étaient remarquablement adaptés au pays d’Amérique. Ils géraient la nature au mieux, et honoraient les bisons, avant de les tuer avec parcimonie..Hormis quelques querelles locales, Ils avaient perdu la mémoire de la menace guerrière des empires, celle peut être qui les avait fait quitter la Mongolie, dix mille ans plus tôt et passer le passage du nord ouest, fuyant alors un Custer aux yeux bridés 

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