@Aita Pea Pea
Tout est fou dans cette affaire. La cible, la façon, le traitement.
La cible : Bien que critique envers le régime, ce journaliste exilé restait respectueux, et après avoir applaudi à l’arrivée d’un monarque qui semblait réformiste, avait perdu la langue de bois, mais n’était en rien un danger pour les saoudiens, se contentant d’exhorter la venue de réformes, de la liberté de presse, et davantage d’ouverture au monde.
La façon : Sans commentaire. Les barbouzes issus des pays de l’est avec leur parapluie semblent des gentilhommes éduqués à coté des mœurs affichés par ces « sopranos »... L’horreur du crime, où les exécuteurs se sont délectés de la souffrance d’un homme dont on coupé vivant les membres, puis la tête, nous plonge dans l’indicible et l’interrogation la plus complète..On est clairement dans les techniques de la mafia sicilienne la plus abjecte, la plus acculturée, en lien avec le moyen age. Le fait que cela se soit passé dans une ambassade, un lieu évoquant les parquets cirés, les convenances, l’éducation, les lois, et qui plus est dans un pays étranger, nous montre clairement qu’on dépasse là toutes les limites, politiques, morales, et même de la cohérence. .
Le traitement : Plus ou moins à la Fourniret. On fait le coup, puis on nie à fond, au delà de la vraisemblance. Ce type à la tête d’un état fait penser à Caligula. Ou à un clown sadique. On peut penser que ce pays qui n’avait pour richesse que ses troupeaux de chèvres, avant qu’on y trouve par miracle du pétrole, n’était vraiment pas mûr pour assumer la modernité, l’argent tombant à flot, devenant finalement comme une malédiction. Qu’en restera t’il quand la dernière goutte de pétrole sera pompée ; Babylone qui avait une autre gueule et une vraie culture a disparu dans la nuit des sables. Vite, qu’on se mette au solaire pour hâter le processus