@Renaud Bouchard
J’aurais voulu pouvoir recopier
quelques extraits d’une traduction Google (mauvaise) de l’article de
Mélanie Phillips, mais il y a toujours un moment où le fichier
s’anéantit.
Tout ce que j’ai pu copier, c’est son
hypothèse sur ce qui se serait passé au consulat, qui est tout à
fait vraisemblable.
Elle voit très bien la naïveté, ou
plutôt « l’hypocrisie » - c’est son terme – des
réactions occidentales qui présentent ce pauvre journaliste comme
une victime d’un pouvoir tyrannique, et elle fait très bien voir que
si Khashoggi était un opposant au régime, ce n’était assurément
pas au nom des valeurs démocratiques. Il faisait partie de ceux qui
s’opposaient à toute réforme qui pût compromettre l’avenir de
l’islam le plus radical.
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Mélanie Phillips :
« Cette idée qu’il était en quelque
sorte un guerrier démocrate libéral contre un ennemi tyrannique est
simplement ridicule. L’homme faisait partie du système. Lorsque vous
lancez votre chapeau sur le ring de cette manière très agressive,
en oubliant que vous étiez à un moment donné un agent de
renseignement et qu’être un journaliste n’était qu’une couverture,
c’est là que les choses se compliquent. "
[...]
Les Saoudiens ont donc entrepris de ramener Khashoggi contre son
gré. C’est pourquoi ils ont envoyé l’équipe de 15 personnes, qui
avait été alertée du moment choisi pour son rendez-vous
consulaire. L’intention était de le ramener à Riyad, de
l’interroger et de l’enfermer, probablement pendant de nombreuses
années.
« S’ils avaient voulu le tuer », a déclaré mon informateur, « ils
auraient facilement pu verser 200 000 dollars à la mafia tchétchène
d’Istanbul, qui aurait pu le faire sortir si facilement et lui donner
l’air d’un vol qui aurait mal tourné.
« Il n’y avait pas d’ordre de mise à mort de l’Arabie saoudite.
Les avions qui ont piloté le groupe vers la Turquie appartenaient à
son ami, l’ancien prince héritier, Mohammed al Nayaf. Khashoggi
aurait été enfermé et interrogé. Ils voulaient savoir à qui il
avait parlé et ce qu’il avait révélé. Ils disent que des fuites
en provenance du Qatar portaient ses empreintes digitales.
« Ils ont donc entrepris de le ramener vivant. Le pathologiste, un
membre du cercle restreint, était là pour s’assurer qu’il restait
sous sédation sur le chemin du retour à Riyad.
Mais selon ma source, c’est là que la catastrophe s’est produite.
« Le pistolet sédatif a mal fonctionné et il s’est étouffé suite
à une overdose massive. Il avait 60 ans, il faisait de l’embonpoint,
son corps ne pouvait pas le supporter.