Renault fut donc le partenaire le plus important dans l’histoire de l’écurie Williams, et surtout l’un des rares avec qui l’Histoire s’est bien terminée !
Fin 1987 avec Honda ou fin 2005 avec BMW, l’ambiance était délétère pour ne pas dire catastrophique vis-à-vis de Frank Williams et Patrick Head.
Avec 64 victoires (dont 63 entre 1989 et 1997 pour le premier partenariat), le Losange assure en effet 56 % des succès de Grove en F1, contre seulement 10 pour BMW (entre 2001 et 2004) et 23 pour Honda (entre 1984 et 1987), le reste étant conquis par Ford Cosworth (17 victoires) avant la première ère des turbos (entre 1979 et 1981).
Le plus grand rival de Williams-Renault fut McLaren Honda entre 1989 et 1991, avant son déclin en 1992 (le motoriste japonais s’étant rate sur son V12), bien plus que la Scuderia Ferrari alors moribonde avant l’arrivée de Jean Todt en 1993.
Outre Ferrari en 1997 avec le Kaiser Schumacher, le plus sérieux challenger de Williams Renault durant la période de domination débutée en 1992 et terminée en 1997 fut Benetton Renault en 1995, Enstone s’offrant les deux titres mondiaux malgré une B195 moins bien née que la FW17 signee Adrian Newey ...
Mais avec Michael Schumacher, Benetton tenait un veritable prodige, bien plus fort que Damon Hill et David Coulthard. Déjà en 1994, année certes marquee par le traumatisme du décès d’Ayrton Senna, la star allemande avait marque de son empreinte le championnat chez Benetton Ford, le V8 Ford Zetec rendant environ 30 chevaux au V10 Renault ...
Quant au meilleur moteur de Viry Châtillon sur la période, le RS3 de 1991, il ne fut paradoxalement pas sacré, malgré 7 victoires du tandem Mansell / Patrese face à Woking.