@kalachnikov
ne me fait pas dire ce que je n’écris pas, parce que j’ai bien précisé me baser sur ce que toi tu écris de la pensée de Nietzsche. C’est toi que je lis et donc, c’est toi qui en premier lieu écrit n’importe quoi.
par exemple lorsque tu écris
"La conscience entendue au sens de rationalité, logique, conscience
morale, libre arbitre est-elle présente dès le départ (sur le plan
ontogénétique comme phylogénétique) ou bien survient-elle tardivement,
après en tout cas autre chose."
ben déjà, c’est du n’importe quoi, tout simplement parce que la rationalité et la logique, ne peuvent pas être confondues avec la morale et le libre arbitre et de fait, si on peut affirmer que la logique et la rationalité sont nécessairement présent dès le départ, la morale et le libre arbitre ne le sont pas et peuvent donc survenir tardivement.
On ne saurait donc parler de la même forme de conscience en tant que rationalité et conscience morale et encore moins le libre arbitre. Mais en liant la morale à la rationalité et à la logique, tu peux affirmer que la conscience n’est pas le moteur, sauf que ton postulat de base s’appuyant sur la confusion, ton affirmation repose sur un sophisme, une manipulation des concepts, où le but n’est pas de faire coller les faits à la logique, mais de coller les faits à sa propre croyance. Ce qu’on appelle communément de la science infuse.
Pour rappel, la morale est un concept humain et fait à son usage exclusif, tandis que la conscience de la rationalité, de la logique (non contradiction, tiers exclu, lois géométriques, etc) repose sur ses propres postulats de bases où l’humain est obligé d’en suivre les règles pour pouvoir ensuite les appliquer à son propre usage. Ce que Nietzsche n’a semble t’il pas vu, c’est que l’être n’a de choix que des buts, pas des moyens, ceux ci sont imposés par la réalité physique.
Ainsi, tous les outils, y compris l’intelligence dites artificielles, obéissent à des lois physiques, rationnelles.
Pour ce que peut dire Nietzsche de Dieu et tel que tu le résume, cela ne contredit pas ce que j’écris, puisque dans mon précédent commentaire, je ne définit pas Dieu, mais le fait que le désir de puissance et donc de domination sera libéré non par la croyance en Dieu, mais par le basculement de la pensé humaine, plaçant l’homme au dessus de la nature et non plus au dessous. Peu importe la morale. Qu’il ait utilisé la croyance en Dieu relève alors de la manipulation psychologique.
Non,soit tu défend mal la pensée de Nietzche, soit celle ci est, de mon point de vue, médiocre.