« ...le Parquet ../...fait perdurer des « privilèges », que la République, à sa création, avait pourtant voulu abolir pour de bon. »
C’est vrai et c’est faux.
Ce qui perdure, c’est une inégalité devant la loi, mais pas des « privilèges » qui avaient un autre sens qu’aujourd’hui en 1789.
Dans la nuit du
4 au 5 août 1789 a
été proclamée à l’unanimité l’abolition
de la féodalité, celle des trois ordres et de leurs particularités, notamment fiscale, militaire et judiciaire, mais
aussi l’unification du territoire national. Jusque là, chaque commune,
paroisse, province avait ses propres « privilèges « , c’est-à-dire des
droits coutumiers hérités des traditions locales et différents d’une région à l’autre.
L’inégalité devant la loi est un
fait qui, s’il n’est plus justifié par la constitution, n’a jamais cessé,
passant simplement d’une classe sociale à l’autre à la faveur des nombreux
chagements de régimes dans la Franes du 19ème siècles, mais ce n’est
pas la même chose qu’un retour aux « privilèges », mot qui n’est que
rarement pris dans le sens qu’il faut lui donner dans ce contexte.
Par contre, on pourrait parler d’un
retour aux « privilèges » avec la loi de décentralisation qui donne 789,
sous les différentes républiques, empires et restauration.aux régions et aux
collectivités locales des compétences que l’état central s’était réservées
depuis