Merci @ l’auteur pour le partage.
Partageant dans les grandes lignes votre indignation, j’attire toutefois votre attention sur les éclairages suivants :
- Ces barbus ignares vociférant leur haine (peur ?) de la femme sont des adeptes du wahhabisme, idéologie politico-religieuse fausse jumelle du $ionisme, que la $aoudie a inoculé durant des décennies, tel un poison, à coups de pétrodollars dans l’ensemble du monde musulman, y compris (surtout ?) au sein des populations musulmanes vivant en occident, avec la complicité des ploutocraties occidentales.
- C’est encore cette complicité qu’on a vu et qu’on continue de voir morbidement à l’œuvre en Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yémen et, quelques années auparavant, en Russie (Tchétchénie) et en Algérie.
- Amplifié par le fiasco syrien, ce précédent point a une influence évidente avec le « ravalement de façades » opéré par la monarchie $aoudienne, représenté actuellement par l’équarrisseur MBS, et les règlements de comptes intra-wahhabites tel que constatés au sein de la ploutocratie $aoudienne, le Qatar et la sanglante affaire J. Khashoggi.
Mais cette haine criminelle, cette intolérance, ce penchant pathologique pour la violence, la ségrégation, le suprématisme et le totalitarisme ont une plus longue histoire qu’on ne croit, ils s’inspirent de l’origine même du monothéisme qui est initialement un monolâtrisme.
Dans un contexte défavorable ne leur permettant pas d’exprimer leur véritable nature, les wahhabites pratiquent la tromperie, ce que les musulmans nomment la « Taqiya », mais là encore ils n’ont rien inventé, cette pratique est bien plus ancienne que l’Islam :
(. . .) « Baudelaire avait tort en disant que « la plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas » (Le Spleen de Paris, 1862). En réalité, sa ruse suprême a été de se faire passer pour Dieu » (. . .).
Laurent Guyénot