Ils hurlent à la mort d’une femme ! Au nom de Dieu…
Regardez-les hurler à la mort. À la mort d’une femme, suppôt de Satan désignée de toutes les « religions » dîtes « du livre ». Son crime : avoir bu un verre d’eau elle, la « koufar », la chrétienne, dans un puits réservé aux musulmans. BLASPHEME ! Et une seule sentence : la MORT !
On croit rêver, non, on cauchemarde devant une telle montagne de stupidité, de méchanceté. Elle a donc été appréhendée sans ménagements, emprisonnée, jugée et condamnée à la mort par pendaison. C’est la coutume au « pays des purs », le Pakistan. Devant les protestations internationales, la sentence n’a pas été exécutée immédiatement et Asia Bibi – c’est le joli nom de la condamnée – a même bénéficié, après huit années de prison, d’un acquittement « au bénéfice du doute » de la part de la Cour suprême pakistanaise ce 31 octobre.
Depuis, à l’appel du Tehreek-e-Labaik Pakistan (TLP), un groupe religieux islamiste radical devenu parti politique, des manifestations massives bloquent les villes et réclament hystériquement la mort pour la « blasphématrice », pour la chrétienne, pour la Femme.
Voilà où mène le fanatisme découlant logiquement de toutes ces névroses collectives appelées « religions du livre ». Peut-il en être autrement lorsque, de la naissance à la mort, chaque acte de la vie - de la manière de se laver à celle de manger, de la façon de chier à celle de faire l’amour – est codifié, écrit, imposé. Aucune liberté, aucune marge de manœuvre, aucun libre-arbitre, aucune critique admise. Il faut se soumettre ou mourir. Les musulmans ne sont-ils pas les premières victimes de ce cancer de l’esprit qu’est l’islam, une idéologie qui les façonne, leur pollue l’entendement et qu’il leur est interdit de quitter sous peine de mort ?
Mais ne nous leurrons pas, ces dérives mortifères ne sont pas une « spécialité » de l’islam. Pour s’en convaincre, rappelons-nous l’histoire édifiante du chevalier de la Barre, chez nous, il y a à peine deux siècles et demi.
C’est en août 1765 que les habitants d’Abbeville constatent qu’un crucifix du Pont-Neuf a été abîmé. Après quelques atermoiements, on finit par soupçonner un gentilhomme de dix-neuf ans, Jean-François Lefebvre dit le Chevalier de La Barre, déjà inquiété pour des propos impies et pour ne pas avoir accepté de se découvrir lors du passage d’une procession ! Terrible sacrilège...
La condamnation du tribunal d’Abbeville le 28 février 1766 est sans appel : le Chevalier de La Barre est condamné à avoir un poing coupé, la langue arrachée et à être brûlé vif, après des aveux sous la torture et la découverte du « Dictionnaire philosophique » de Voltaire et d’autres livres licencieux chez lui. On n’a effectivement rien à envier aux pires exactions islamistes !
Le Chevalier de La Barre essaie de se défendre tant bien que mal devant ce procès irrégulier en interjetant devant le Parlement de Paris, qui lui accorde d’être décapité avant d’être brûlé le 1er juillet 1766 par quinze voix contre dix. Voilà une bien belle indulgence ! En outre, Voltaire est clairement visé durant le procès par le rapport du conseiller Pasquier qui appelle l’autodafé du « Dictionnaire philosophique » mais aussi l’éradication de son auteur « que Dieu demande en sacrifice ». Foutez-moi Voltaire et ses satanés livres au barbecue, qu'ils proclament et réclament les calotins...
L’arrestation du philosophe en tant qu’instigateur de cette profanation est donc réclamée, ce dernier se réfugie au pays de Vaud (en Suisse près de Lausanne) puis demande asile auprès du « despote éclairé » Frédéric II le Grand, roi de Prusse.
De son exil, Voltaire s’élève contre l’iniquité et la cruauté de ce procès réclamant la révision de ce dernier, comme le montre sa lettre au Comte d’Argental :
« L’atrocité de cette aventure me saisit d’horreur, et de colère. Je me repens bien de m’être ruiné à bâtir et à faire du bien dans la lisière d’un pays où l’on commet de sang-froid, en allant dîner, des barbaries qui feraient frémir des sauvages ivres. Et c’est là ce peuple si doux, si léger et si gai ! Arlequins anthropophages ! Je ne veux plus entendre parler de vous. »
Le philosophe ne réussit pourtant pas à faire réviser le jugement, malgré ses protestations et la demande de réhabilitation, dans les cahiers de doléances, du chevalier par la Noblesse de Paris.
Le chevalier De La Barre fut la dernière personne exécutée en France pour blasphème. Il est victime de l’obscurantisme religieux et des petits complots de la bourgeoisie locale (le lieutenant du tribunal d’élection chargé de l’enquête est un ennemi acharné du Chevalier depuis que sa tante, qui a recueilli La Barre, l’abbesse de Willancourt, a repoussé ses avances.). Sa cause deviendra aussi célèbre que celle de Calas à Toulouse et de Sirven à Castres.
Son exécution, symbole de l’arbitraire de la justice et de sa collusion avec le pouvoir religieux, est l’un des grands événements amorçant le processus de « déchristianisation » de la France au XVIIIe siècle. Et une première marche de la Révolution. Il faudra cependant attendre La Convention en 1793 pour que le Chevalier de La Barre soit réhabilité avant d’être élevé à la figure de victime du fanatisme catholique au XIXe siècle. Il est devenu un symbole de la lutte pour la laïcité et une icône de la Libre-Pensée.
Les malheureux peuples soumis au joug de l’islam en sont encore à cette époque. Il nous a fallu la grande Révolution pour nous débarrasser de cet obscurantisme religieux assassin, ce n’est pas pour le voir revenir dans les fourgons des mahométans ! L’obscurantisme produit de l’obscurantisme en une génération ! C’est ce qui s’est produit au Pakistan, en Iran, en Afghanistan…Et c'est ce qui pourrai nous guetter.
L’article 18 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, issue de notre Révolution est pourtant sans ambiguïté et devrait protéger Asia Bibi : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
Parler des Droits de l’homme – et surtout de la femme – en terre d’islam, c’est comme péter dans la sacristie !
Signalons ici quelques exemples des relations bizarres de l’homme à la femme selon le salafisme wahhabite.
- La légalisation de la pédophilie, puisque le mariage des gamines parfois dès l’âge de 5 ans est possible, sous condition d’acceptation par le père. Hypocrisie doublée de sadisme, comme si la gamine pouvait savoir le viol qui l’attend, alors que le père sait parfaitement.
- La polygamie : pour permettre aux femmes qui arrivent parfois à la quarantaine sans s’être mariée de trouver un mari à partager…
- Légalisation de l’esclavage sexuel : par des Imams visiblement machos, stupides et ignares quand ils rappellent les devoirs de la femme envers son mari. Puisqu’elle doit se tenir toujours disponible pour le plaisir de monsieur ! Si l’envie de copuler le prenait, elle doit tout lâcher pour le satisfaire. Sinon elle est justiciable de violence en cas de non-exécution… et le mari est dans son droit de la battre.
- La femme et le travail : les femmes ne doivent pas travailler mais se consacrer à la procréation et à l’éducation des enfants…
- Le mariage pour le plaisir, « zaouaj el moutâa » ou la légalisation de la prostitution : le gouvernement iranien a autorisé et généralisé le mariage de plaisir. Une journée par semaine les hommes qui le désirent pourront recourir à cette prostitution légalisée sous couvert d’islam en contractant un mariage bidon juste pour le plaisir sexuel. C’est pour faire baisser les abus sexuels selon les ayatollahs qui ont légiféré sur cette question ! Hypocrisie.
- La répudiation : il suffit à l’homme de dire à sa femme trois fois « je te répudie, je te divorce » devant témoins pour que le divorce soit effectif au tort de la femme.
- Le droit de cuissage : la femme au travail est considérée comme une tentation permanente aux hommes : une récente fatwa l’autorise à accorder ses charmes à son supérieur hiérarchique. Les cheikhs d’El Azhar en Égypte ont pondu cette fatwa parce que la femme au travail, au contact de l’homme, constitue une tentation permanente pour lui. C’est pourquoi « ils » légalisent son rapport sexuel avec son chef supérieur, ce qui valide son « péché » auprès de son mari pour ne pas avoir à divorcer puisque c’est « halal » (licite).
- La femme au foyer : le désir de certains hommes d’enfermer les femmes dans leurs foyers, sinon de les voiler entièrement pour les soustraire aux tentations sexuelles et au regard concupiscent des hommes. Des obsédés sexuels !
- Le droit de « corriger » sa femme : un cheikh donnait même des conseils au mari pour procéder par paliers à la correction de son épouse. S’il doit la battre, qu’il évite de la défigurer, conseille-t-il cyniquement !
- La violence à l’égard des femmes : la violence avec laquelle les sympathisants salafistes d’Ennahdha vont de ville en ville en Tunisie (pourtant le pays musulman le plus ouvert !) pour agresser les femmes non voilées dans les rues, leur intimant l’ordre de se voiler. Et par la violence et la terreur, ils y parviennent ! Allant jusqu’à inciter au viol de celles qui refuseraient de se voiler, puisqu’il devient « halal » (licite, permis…), leur dit-on !
- Le voile d’abord et maintenant la burqa et le niqab : il n’est écrit nulle part que la femme doit s’accoutrer de la sorte pour être une bonne musulmane… L’idée viendrait de couvrir la femme depuis que certains ont déclaré son corps « awra » (honteux) et donc qu’il lui faut le couvrir entièrement.
- La lapidation des femmes jusqu’à ce que mort s’ensuive : châtiment suprême réservé aux fautes graves comme l’adultère. On a vu en Afghanistan l’insoutenable scène filmée de bout en bout montrant la hargne des hommes qui s’acharnent sur une jeune fille. La haine et la violence qu’ils y mettent sont à la hauteur de leur frustration de mâles en rut privés de satisfaire leur désir bestial ! On y voit une délectation morbide à meurtrir le corps d’une femme convoitée mais qu’ils ne pouvaient avoir.
- Les crimes d’honneur autorisés voire encouragés, dont sont victimes les femmes. Où parfois il revient au fils de tuer sa mère pour adultère ou ce qui est supposé comme tel, comme un regard porté sur un autre homme que le sien, pour laver l’honneur de la famille ! C'est ce qui mine ce pays musulman d'Europe, l'Albanie, sous le nom de « Kanun ».
- Le savoir est réservé aux hommes : que dire de l’affirmation répétée des cheikhs et des imams que le savoir doit être réservé aux hommes uniquement, car les femmes naturellement sont idiotes, donc hermétiques à tout savoir.
- Les relations nécrophiles : un autre imam rassure les nécrophiles, puisqu’il leur autorise des relations sexuelles avec leur épouse morte, mais pas au-delà de 6 heures après son décès, précise-t-il ! Après la viande risque d'être avariée...
Voilà le monde que voudraient nous imposer les salafistes wahhabites, qui tiennent le haut du pavé en terres d’islam, et qui régissent ce « grand pays ami » qu’est l’Arabie saoudite, berceau de toutes ces dérives de l’islam. Voilà pourquoi je suis viscéralement réfractaire à toutes les « religions du livre » et particulièrement à l’islam.
Eh ! Oh ! Victor, déconne pas, l’Arabie saoudite, c’est une terre d’islam. Et ce n’est pas seulement un pays « ami », c’est avant tout un client ! Un client pour nos belles machines à tuer…
Et un client, dans notre paradis ultralibéral, c’est sacré !
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