@microf
Le 11 novembre j’ai été à la commémoration d’un village de 1700 habitants alors ( il en compte maintenant 700) , ou 112 hommes sont morts. https://bit.ly/2PRClUt
C’est dire que très peu de poilus sont revenus ici..... De petits paysans pauvres, travaillant des terres ingrates, qui n’avaient rien à voir avec les élites qui ont décidé de cette guerre.
Pour dire que la couleur de la peau doit être très circonstanciée, comme marque de valeur. Il existe bien d’autres déterminants. A cette époque, pour ces jeunes, jamais sortis pour la plupart de leur canton, le front de l’est semblait bien plus lointain que l’évocation du Mexique....Il est bon de le savoir pour ne se sentir particulièrement « discriminés » ...Les gendarmes étaient aussi menaçant que les allemands.
La réponse au pourquoi doit être lié à la pertinence d’une question absurde, qu’on aurait tort de convertir en se divisant les uns des autres !
En ne s’en tenant qu’à la couleur et au pays, en épargnant la classe sociale, on peut passer à coté du vrai problème qui est à l’origine de cette guerre : Celle d’une bourgeoisie impérialiste , composée de familles, et d’industriels, ayant décidé de se mettre en guerre en avançant leurs pions, blancs ou noirs, qu’importe. Seuls comptaient d’autres intérêts, et la couleur de l’argent.
Notre belle histoire de france compte des pages sombres, que l’on apprend pas à l’école. La Vendée par exemple compta 500 000 morts lors des colonnes infernales, qui décimèrent le pays, tuant femmes et enfants.
« Tuez les tous ! Dieu reconnaitra les siens » disait simon de Monfort, lors du sac de Béziers, ou toute la population fut passée au fil de l’épée.....
L’horreur a été de tous temps, et ne s’est pas embarrassée des problème de couleurs et de frontières pour réussir sa mondialisation.