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Commentaire de Christian Labrune

sur Gaza, pierre blanche d'un jeu de Go planétaire


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Christian Labrune Christian Labrune 20 novembre 2018 23:31

à l’auteur,

Je crains que vous ne compreniez pas grand chose à ce qui se passe dans la région ! Ce n’est pas Netanyahou qui a demandé un cessez-le-feu : la puissance de Tsahal n’aurait aucun mal à ratatiner le Hamas voire à raser Gaza comme les alliés avaient rasé Dresde en 45. Les terroristes de Gaza le savent très bien, et il se contentent, lâchement, de multiplier les provocations à la frontière.

Les Israéliens du sud n’ont pas compris que Gaza n’ait par reçu le traitement qu’il aurait bien mérité après l’envoi de 460 roquettes ou missiles en quelques jours. C’était déjà la guerre dans toute son horreur, et il n’y aurait aucun autre mot pour caractériser une telle situation.

Ce n’est probablement pas par pacifisme que Netanyahou a préféré renoncer momentanément à une attaque des plus légitimes. Le Hamas au Sud et le Hezbollah au nord ne peuvent exister que par le soutien d’un Iran qui tire les ficelles et paye les Gazaouis, depuis des mois, pour qu’ils aillent se faire tirer dessus à la frontière. Si le régime de Téhéran tombait, les entités terroristes qui menacent Israël ne tarderaient pas à disparaître sans qu’il soit besoin de beaucoup les combattre. L’un des cris les plus fréquents dans les manifs des bazaris à Téhéran - et fort surprenant !-, c’était : « Mort à la Palestine ».Parce qu’ils ne supportent plus que leurs derniers sous servent à stipendier des organisations terroristes dont ils n’ont que faire. C’est dire que les Gardiens de la Révolution à la botte de Khamenei et le Hezbollah qui est la pire des organisations criminelle sur la planète et le bras armé de l’Iran au Moyen-Orient, sont promis tôt ou tard au même anéantissement que l’actuel régime.

L’Amérique travaille à l’effondrement prochain de ce dernier avatar du nazisme, et s’il ne tombe par une action spontanée du peuple, il faudra bien aider un peu l’histoire. Il ne servirait donc à rien, pour les Israéliens, de traiter les symptômes périphériques de la maladie sans agir sur la cause profonde du mal. C’est donc l’Iran qui est actuellement dans la ligne de mire. Netanyahou ne le dit pas explicitement mais il n’est pas nécessaire d’être très malin pour le comprendre.


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