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Commentaire de QAmonBra

sur Ces gilets jaunes qui renient la démocratie


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AmonBra QAmonBra 24 novembre 2018 12:56

@ l’auteur

De nos jours, quand on veut faire état de démocratie il faut, comme le préconise le dicton populaire, tourner 7 fois sa langue dans la bouche avant de parler.

En 1789 c’est une énième augmentation du prix du pain qui a constitué la goutte ayant fait déborder le trop plein du vase et. . . Le fondement de notre République et prétendue démocratie.

Déja le 29/07/1792, un visionnaire nommé Maximillien Marie-Isodore Derobespierre prévenait ses concitoyens des dangers qui les menaçaient et qui, plus que jamais, sont une réalité présentement :

« La source de tous nos maux, c’est l’indépendance absolue où les représentants se sont mis eux-mêmes à l’écart de la nation sans l’avoir consultée.
Ils ont reconnu la souveraineté de la nation, et ils l’ont anéantie.
Ils n’étaient de leur aveu même que les mandataires du peuple, et ils se sont faits souverains, c’est-à-dire despotes, car le despotisme n’est autre chose que l’usurpation du pouvoir souverain.
Quels que soient les noms des fonctionnaires publics et les formes extérieures du gouvernement, dans tout État où le souverain ne conserve aucun moyen de réprimer l’abus que ses délégués font de sa puissance et d’arrêter leurs attentats contre la constitution de l’État, la nation est esclave, puisqu’elle est abandonnée absolument à la merci de ceux qui exercent l’autorité.
Et comme il est dans la nature des choses que les hommes préfèrent leur intérêt personnel à l’intérêt public lorsqu’ils peuvent le faire impunément, il s’ensuit que le peuple est opprimé toutes les fois que ses mandataires sont absolument indépendants de lui.
Si la nation n’a point encore recueilli les fruits de la révolution, si des intrigants ont remplacé d’autres intrigants, si une tyrannie légale semble avoir succédé à l’ancien despotisme, n’en cherchez point ailleurs la cause que dans le privilège que se sont arrogés les mandataires du peuple de se jouer impunément des droits de ceux qu’ils ont caressés bassement pendant les élections. »

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