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Commentaire de Jason

sur Tant que l'homme sera à vendre... et vice-versa !


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Jason Jason 2 décembre 2018 10:37
Bonjour,

Vous vous posez des questions que beaucoup (du moins ceux qui réfléchissent) sont en droit de se poser. A savoir les pratiques du suffrage universel.

Dans le suffrage à la française il suffit de donner mandat à quelqu’un(-e) pour qu’il contribue à la gestion de la chose publique. Ce quelqu’un doit avoir certaines qualités : probité apparente, clarté des projets, élocution persuasive, expérience « politique », connaissance d’une spécialité (économie, social, défense, travail, etc.) et inspirer confiance. Mais, va-t-i/elle faire ce qu’il/elle a promis ?

De plus, qui est à l’origine de la formation des lois ? L’exécutif (présidence) et le législatif (la Chambre) ou encore des décrets (ministères). Et c’est tout. Demande-t-on à l’électeur ce qu’il en pense ? NON ! Puisqu’il y a mandat et contrat à sens unique.

Dans les faits, nous sommes en présence d’un contrat dans lequel une des parties (l’élu-e) ne doit rien à l’autre. Toutes les dérives viennent de là, d’où la nécessité de remettre à plat la nature de ces contrats.

Le mandat ainsi confié devient un contrat moral ; muni du mandat des électeurs l’élu(-e) va faire « au mieux ». C’est le point faible de la représentation depuis la première Assemblée Nationale en 1789. Car la question a déjà été posée : quel est le degré d’indépendance de ces élu-es ?

Chez nous, cette indépendance est quasi-totale jusqu’à la prochaine élection.

Ce qui me fait dire plusieurs choses : 1) la démocratie est devenue un système dans lequel on peut dire tout ce qu’on veut pourvu qu’on ne change rien, 2) une organisation politique qui, sous couvert du bien pour tous finit par servir les avantages de quelques-uns, 3) si mettre un bout de papier dans une boîte de temps en temps changeait quoi que ce soit, ça se saurait.

Donc, réfléchissez bien à ce que vous appelez démocratie. Les Gilets jaunes changeront-ils cela ? Il est permis d’en douter ; mais, qui sait ?

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