Cet article résume en tout point la réflexion que je m’étais faite sur les médias traditionnels. Il y a en effet une crise de fonction plus qu’évidente chez ces derniers. Ils sont passés du statut de contre-pouvoir à celui de pouvoir primo accédant :
- Sur le peuple, par la façon dont ils formulent la problématique de départ par lequel il s’approprie l’information
- Sur les évènements par les effets de « Larsen » médiatique qu’ils provoquent par leurs comptes-rendus émotionnels focalisés et répétitifs.
- Sur la politique (au sens noble du terme) d’un pays. En simplifiant, focalisant et passant dans le domaine de l’émotionnel toute problématique, ils passent à la trappe toute celles ne leur paraissant pas commercialisables et empêchent par ailleurs toute analyse globale de la problématique traitées. Au final le gain en termes d’information est nul, ne reste au demeurant qu’une empreinte émotionnelle aigue sans distance (voulue ?) chez la lambda-cible.
- Enfin plus graves encore, sur eux même. Leur statut de « journaliste » provoque bien souvent chez eux la sensation (encore l’émotionnel...) de « savoir » et pire « d’avoir » raison. Ce syndrome se démontre par l’expérience. La promptitude, avec laquelle une information circule entre les médias sans aucune vérification, approfondissement voir souci des sources, en est le premier symptôme. Le second plus visible est la difficulté qu’on peut avoir à les remettre en question : Les émissions télévisuelles telles que « l’hebdo du médiateur » ou « arrêt sur image » sont d’excellents postes d’observations (dont il faut remercier l’existence malgré le fait que leur rôle soit bien celui souvent celui d’un cache sexe pour les médias).
Je m’emballe sans doute un peu mais il y a encore tellement à dire et dénoncer sur cette situation... : La com.’ , l’espace de cerveau disponible, la concomitance des mondes politiques et journalistiques...