• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Bonsens

sur L'urgence climatique, un leurre ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Bonsens 14 décembre 2018 11:47

Partie 1.

Le CO2 est un bouc émissaire idéal car son implication dans le réchauffement climatique (je dirais plutôt le dérèglement climatique, terme qui me parait, au vue des observations objectives du climat en Europe, en tout cas, plus approprié) arrange beaucoup de gens :

- Les pro-nucléaires qui mettent en avant le fait que la filière n’émet pas ou peu de gaz carbonique (durant l’ensemble de son cycle de vie).

- Les écologistes partisans des énergies renouvelables pour les même raisons mais qui sont souvent des anti-nucléaires primaires.

- Un certain nombre de scientifiques dont la carrière repose en grande partie sur la thématique du réchauffement climatique anthropique et qui surfent avec plus ou moins de bonheur sur une vague médiatiquement et politiquement à la mode.

- Les politiques, toujours à cours d’argent, et qui ont vite compris le parti qu’il était possible d’en tirer en termes de taxes et d’impôts en tout genre, voire plus si affinités

- Les industriels de l’énergie, toujours très pragmatiques et qui voient dans les énergies renouvelables un moyen de se diversifier en profitant de subventions d’état  généreuses tout en sachant que leur cœur de métier n’a, à court terme en tout cas, rien à craindre.

- Un certain nombre de personnages à la tête de sociétés opportunistes aux méthodes souvent mafieuses, qui ne voient dans les énergies renouvelables qu’un moyen rapide de faire fortune sans grand risque grâce à des tarifs de rachat imposés exorbitants et garantis dans le temps.

De ce point de vus l’éolien est sans doute le plus belle exemple de ce type d’escroqueries à grande échelle.

Pour autant, Il est difficile de se faire une opinion objective sur cette question du réchauffement climatique tant la désinformation règne en maître.

Pour essayer de se faire malgré tout une idée sur la réalité des faits, quelques remarques de bon sens et un regard sur le passé peuvent alors être utiles.

Le gaz carbonique est bien un gaz à effet de serre dans la mesure où il absorbe et peut donc réémettre du rayonnement infrarouge (à longueur d’onde égale ou supérieure). Par contre quand on regarde son spectre d’absorption avec une bande étroite vers 4µm de longueur d’onde et une bande un peu plus large au delà de 15µm, il saute aux yeux que son efficacité en tant que gaz à effet de serre ne peut pas être très marquée si on le compare à la vapeur d’eau, de loin le plus efficace, ou encore au méthane.

Au-delà du simple ’effet de serre’ radiatif, l’augmentation de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère induit un certain nombre de rétro-actions qui peuvent être positives ou négatives et dont les effets peuvent peser. Certaines semblent être assez bien modélisées, d’autres par contre sont encore très mal comprises et le signe même de leur contribution n’est pas vraiment tranché, d’autre ne sont pas prises en compte comme par exemple la formation des nuages.

Il n’est pas question de faire ici un inventaire critique et exhaustif mais toutes ces incertitudes expliquent en particulier ce qui est frappant dans les conclusions des différents modèles mathématiques utilisés : l’énorme marge d’erreur à laquelle on est conduit et qui est à peu près de même amplitude que la grandeur (augmentation possible des températures) que l’on est sensé modéliser.

Dans n’importe quel domaine scientifique, ce constat justifierait à lui seul une certaine prudence ; curieusement la climatologie échappe à cette règle de bon sens.

Comme le domaine est très complexe et que sans doute peu de climatologues possèdent l’ensemble des compétences requises pour l’aborder correctement, il est peu probable aujourd’hui que l’on puisse donner une réponse argumentée convenable surtout dans le climat délétère qui s’est installé depuis déjà plusieurs années.

Il me semble donc plus approprié de se poser un certain nombre de questions de bons sens.

(voir la partie 2) dans le prochain message.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès