Partie 1.
Le CO2 est un bouc émissaire idéal car son
implication dans le réchauffement
climatique (je dirais plutôt le dérèglement climatique, terme qui me parait, au
vue des observations objectives du climat en Europe, en tout cas, plus
approprié) arrange beaucoup de gens :
- Les pro-nucléaires qui mettent en avant le fait que la filière
n’émet pas ou peu de gaz carbonique (durant l’ensemble de son cycle de vie).
- Les écologistes partisans des énergies renouvelables pour
les même raisons mais qui sont souvent des anti-nucléaires primaires.
- Un certain nombre de scientifiques dont la carrière repose
en grande partie sur la thématique du réchauffement climatique anthropique et
qui surfent avec plus ou moins de bonheur sur une vague médiatiquement et
politiquement à la mode.
- Les politiques, toujours à cours d’argent, et qui ont vite
compris le parti qu’il était possible d’en tirer en termes de taxes et d’impôts en tout genre, voire plus si affinités
- Les industriels de l’énergie, toujours très pragmatiques
et qui voient dans les énergies renouvelables un moyen de se diversifier en
profitant de subventions d’état
généreuses tout en sachant que leur cœur de métier n’a, à court terme en
tout cas, rien à craindre.
- Un certain nombre de personnages à la tête de sociétés opportunistes aux méthodes souvent mafieuses,
qui ne voient dans les énergies renouvelables qu’un moyen rapide de faire
fortune sans grand risque grâce à des tarifs de rachat imposés exorbitants et
garantis dans le temps.
De ce point de vus l’éolien est sans doute le plus belle
exemple de ce type d’escroqueries à grande échelle.
Pour autant, Il est difficile de se faire une opinion objective sur cette
question du réchauffement climatique tant la désinformation règne en maître.
Pour essayer de se faire malgré tout une idée sur la réalité
des faits, quelques remarques de bon sens et un regard sur le passé peuvent alors être
utiles.
Le gaz carbonique est bien un gaz à effet de serre dans la
mesure où il absorbe et peut donc réémettre du rayonnement infrarouge (à longueur d’onde égale ou supérieure). Par
contre quand on regarde son spectre d’absorption avec une bande étroite vers 4µm de longueur
d’onde et une bande un peu plus large au delà de 15µm, il saute aux yeux que son
efficacité en tant que gaz à effet de serre ne peut pas être très marquée si on
le compare à la vapeur d’eau, de loin le plus efficace, ou encore au méthane.
Au-delà du simple ’effet de serre’ radiatif, l’augmentation
de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère induit un certain nombre de rétro-actions qui
peuvent être positives ou négatives et dont les effets peuvent peser. Certaines semblent être assez bien modélisées, d’autres par contre sont encore
très mal comprises et le signe même de
leur contribution n’est pas vraiment tranché, d’autre ne sont pas prises en compte comme
par exemple la formation des nuages.
Il n’est pas question de faire ici un inventaire critique et
exhaustif mais toutes ces incertitudes
expliquent en particulier ce qui est frappant dans les conclusions des différents modèles mathématiques
utilisés : l’énorme marge d’erreur à laquelle on est conduit et qui est à
peu près de même amplitude que la grandeur (augmentation possible des températures)
que l’on est sensé modéliser.
Dans n’importe quel domaine scientifique, ce constat
justifierait à lui seul une certaine prudence ; curieusement la
climatologie échappe à cette règle de bon sens.
Comme le domaine est très complexe et que sans doute peu de
climatologues possèdent l’ensemble des compétences requises pour l’aborder
correctement, il est peu probable aujourd’hui que l’on puisse donner une
réponse argumentée convenable surtout dans le climat délétère qui s’est
installé depuis déjà plusieurs années.
Il me semble donc plus approprié de se poser un certain
nombre de questions de bons sens.
(voir la partie 2) dans le prochain message.