« Si vous refusez le fait que vous croyez ou ayez la possibilité d’avoir tort, alors vous vous refermez sur vous-même. L’obsession du succès de l’ego s’oppose à l’entendement de ce Monde.
La Raison partagée enchante les hommes car elle peut les relier positivement dans le vrai. »
Un modeste angle de lecture de ceci passe par ce questionnement :
le raisonnement humain est-il réduit aux capacités théoriques d’une « machine de Turing » ? ... jonglant avec des postulats « vrais » ou « faux » selon la logique binaire.
... ou bien la faculté de penser humaine inclue-t-elle aussi des vertus associées aux « qubits » des calculateurs quantique ? ... avec des superpositions d’états ; des éléments de conscience floue, entre le vrai et le faux, des phénomènes d’intrication impactant ces éléments ?
Un a priori intuitif ne laisse-t-il pas envisager que les décisions de la vie courante sont presque toujours réalisées à partir de spéculations combinant des postulats (croyances ?) qu’il est la plupart du temps impossible de décréter vrais dans un absolu.
(exemple : demain matin, j’irai marcher. ?
— il faut que demain se produise : foi dans l’invariabilité de certains principes physiques ;
il faut aussi que demain je sois encore vivant : foi en ma bonne étoile ; etc ...)
La capacité du vivant à élaborer des pensées pertinentes n’est-elle pas avant tout une capacité à brasser non pas des monades (vrai/faux) de l’ordinateur classique, mais plutôt des incertitudes et des abstractions-foi ?
D’où en tous cas la pertinence d’une conscience de la nécessité vitale d’une foi-humilité évitant de trop ignorer ses ignorances