Allez vous prendre le relai, rosemar, et nous priver aussi de joie, tenter de culpabiliser le boucher, le charcutier et son étal bien rempli, le quidam qui s’achète une douzaine d’huitres, une tranche de foie gras... Lisez donc l’ancien testament ou l’on ripaille et boit des jours d’affilée pour célébrer des noces, paques, que sais je. idem dans l’ancien testamen ou Jésus est souvent de banquet, invité de ci de là... puis dans nos campagnes jadis ou les paysannes préparaient des jours durant, de quoi festoyer lorsque chaque fête en donnait l’occasion ?
J’ai connu dans ma vie, l’extrême pauvreté...Celle ci m’a forgé l’âme... je n’oublierai jamais les mains qui, sans que je ne demande rien se sont tendues vers moi, notamment un soir de noel, quand mon fils (alors petit) et moi même n’avions qu’un bout de paté et du pain de mie à manger (je travaillais mais en échange de notre logement), et que des personnes que je ne connaissais pas ont frappé à ma porte avec un panier de provisions et des douceurs...
ce furent des moments difficiles certes, mais ce fut sans doute grâce à ce vécu, que mon coeur et ma porte est ouverte à ceux que leur ange gardien envoient vers moi..
D’ailleurs curieusement à ce propos, j’ai une anecdote ;
celle d’un jeune garcon qui vivait des moments difficiles invité à partager notre diner (je n’avais que des pâtes sauce tomate en boite :) : en l’attendant, je me désolais de ne pouvoir lui offrir un dessert.. puis me dit : bon c’est dommage, tant pis
et c’est alors que quelques minutes plus tard, on tapa à ma porte... c’étaient des petites voisines, qui m’apportaient un de leurs gateaux d’anniversaire au chocolat (du patissier tout frais), « on n’a pas aimé » me disent elle alors on a pensé à vous !
le gateau pourtant étant succulent, il ne manquait juste qu’une mince part..
L’artiste dépeint dans l’oeuvre de Zola, ne revêle pas le monde, il revêle la façon dont Zola voit le monde..
ce n’est pas la mienne, vous l’aurez compris...