@Fergus
« Je crois surtout en une représentation aiguillonnée par des contre-pouvoirs. »
Et qui va vous donner ces contre-pouvoirs ? Ah oui, merde : les représentants. Qui ne vous les donneront donc jamais. Illogique.
D’ailleurs je peux vous faire la même réponse à la con au sujets des contre-pouvoirs : montrez-moi un pays où cela a été tenté et surtout pérénisé ! Oups !
« je demande seulement que l’on me montre un pays où cela a été tenté et surtout pérennisé ! »
Quelle mauvaise foi ! Vous savez très bien que ça ne risque pas d’arriver puisque dictatures comme républiques se sont bien données la main pour qu’un tel régime ne voit jamais le jour. À chaque tentative locale, que ce soit à Paris ou au coeur de l’Espagne, ça a été écrasé dans un bain de sang, et peu importe que le pouvoir en place soit social-démocrate, franquiste ou communiste. Oser dire que c’est impossible puisque ça n’existe pas, c’est vraiment très léger comme raisonnement.
Ça n’existe pas (encore) parce que les pouvoirs représentatifs n’ont jamais accepté que la populace puisse se passer d’eux. Nuance de taille. Allumez la télé cette semaine et écoutez cette bande de hyènes dégueuler sur le RIC et traîner Etienne Chouard dans la boue, et vous comprendrez peut-être pourquoi la démocratie n’existe nulle part à l’heure actuelle. C’est pas une affaire de faisabilité. Selon ce pauvre JP Carrière, le référendum populaire, c’est Hitler ou Mussolini. Vous captez, là, la haine et la peur du peuple qu’il faut pour sortir un godwin pareil, ou toujours pas ?
Les quelques puissants qui nous gouvernent vraiment peuvent le faire grâce au phénomène du larbinat qui les protège et les reconnaît comme légitimes.
J’ai donc du mal avec les gens qui se plaignent de leur condition de d’éternels larbins mais qui soutiennent leurs maîtres quoi qu’il advienne, en disant que « la liberté, ça n’existe nulle part, y’a pas de pays où cela a été tenté et pérénisé ».
Vous voyez ce que je veux dire ?
Ça revient à se plaindre du boulet qu’on traîne au bout d’une chaîne mais qu’on ne veut surtout pas enlever. Ça n’a pas de sens, pas de fond, que de la forme...