@olivier cabanel
Je comprends parfaitement que votre position est opposée à l’actuelle constitution, cela ne signifie pas pour autant que celle-ci soit illégitime (ayant été approuvée par referendum, et la participation aux élections reste majoritaire), ni que les élus désignés dans ce cadre soient illégitimes. On ne peut pas ériger son opinion personnelle en tant que principe intangible.
Est-ce que la Suisse est un pays qui est moins dépendant que la France macronienne du système financier ? Poser la question c’est y répondre.
Dans un système purement parlementaire avec scrutin proportionnel, comme on a connu sous la 4è république, il y a eu le plus souvent des majorités centristes, atlantistes et pro-européennes, assez proches en fin de compte du positionnement de l’actuelle majorité, et le « président du conseil » appliquait son programme.
En fait, il est vrai que le quinquennat -qui était supposé éviter les problèmes liés aux cohabitations- a dénaturé la constitution et instauré des « hyperprésidents », c’est probablement sur ce point qu’il faut revoir les choses. Cela n’entrera pas dans l’agenda de la présente mandature (même si des propositions seront formulées lors du « grand débat »), mais devra être porté par des candidats lors de la prochaine échéance (sinon on en reste à des positions de principe sans perspective concrète).