Qu’on le veuille ou nom il faudra sortir du véhicule thermique, car les combustibles fossiles vont devenir rares donc chers.
Une partie de la solution court terme est en effet de produire des véhicules « économes » (disons 3 l/100 km) quitte à rogner un peu sur les performances.
Mais la solution moyen terme reste le véhicule électrique. Que l’on recharge des batteries ou que l’on les alimente en hydrogène (pour les piles à combustible) il faut en effet d’abord produire de l’électricité. Et sans combustible fossile !
Les énergies solaire et éoliennes sont une solution, mais outre leur coût (elles ne se développent que si elles sont fortement subventionnées) leur densité énergétique est telle que leur impact environnemental sera insupportable (il faut 2000 éoliennes pour produire la même quantité d’électricité qu’un réacteur nucléaire).
Reste le nucléaire. Une fois l’EPR prototype de Flamanville démarré, les choses vont changer. D’abord EDF proposera un réacteur EPR 2 aussi performant mais industrialisé (bien moins cher). Et on verra s’effondrer les modèles allemand à base de charbon et d’éoliennes qui conduisent à une pollution et des coûts (le kWh est double du nôtre) insupportables ou espagnol (on vient de dénoncer les contrats de subventions aux éoliennes, d’où l’arrêt de ces constructions).
Arrêtons le french bashing : pour une fois que notre modèle énergétique est le meilleur du monde (Norvège excepté, mais c’est parce qu’il existe de l’hydraulique à profusion) reconnaissons-le, n’hésitons pas à le développer et même à l’exporter en le vendant. Car à force de tergiverser, les Chinois et les Russes nous ont rattrapé et la concurrence sera rude.