Comme les écolos « politiques », cet article nous rabâche le coût des deux accidents nucléaires de l’histoire. Dont les causes sont archi connues : une conception « soviétique » pour Tchernobyl avec des défauts rédhibitoires, et une implantation en bordure d’un littoral sujet à des tsunamis pour Fukushima. Rien de comparable avec les centrales françaises, n’en déplaise à ces détracteurs aveuglés par l’idéologie. Au point d’oublier de mentionner les centaines de milliers de morts PAR AN provoqués par les centrales au charbon qui sont la seule alternative crédible au nucléaire, les énergies dites renouvelables étant majoritairement soumises aux caprices de la météo donc impropres à la consommation.
Devant cette contradiction, ils préfèrent prêcher la décroissance, c’est à dire arrêter de consommer pour ne pas avoir recours à l’énergie nucléaire. En oubliant que l’énergie c’est le progrès économique et le niveau de vie de nos sociétés.
Mais bon, comme le dogme est insensible au raisonnement logique, attendons juste un peu : bientôt la France réduira d’1/3 le nombre de ses centrales nucléaires, et nos voisins ne dépendront plus du nucléaire (pour ceux qui en ont encore) ET du charbon. Il faudra alors vivre au rythme du vent ou du soleil. Bref, comme au moyen-âge où l’homme était tributaire de la nature. Nos concitoyens comprendront dès les premières coupures d’électricité l’énorme erreur ou plutôt la faute grave de ceux qui ont choisi de quitter la modernité et le progrès pour revenir à l’obscurantisme. C’est pour bientôt : souvenons-en pour ne pas omettre de désigner les coupables, ils seront toujours de ce monde.
Vos propos sont stupéfiants, et procèdent d’un parti-pris écœurant voire coupable de la part d’un journaliste dont le métier est d’informer, pas de désinformer. Vos amis du lobby antinucléaire (je parle ici de civil) rivalisent souvent en matière de « fake news » mais je dois dire que vous battez des records.
Le texte commence en douceur par contester le caractère décarboné de l’électronucléaire : lisez donc les conclusions de l’ADEME, pourtant affiliée à votre lobby, qui met le nucléaire en tête des énergies dont le bilan est le plus décarboné qui soit...
Mais la suite est renversante, notamment le fait de mettre en avant, comme s’il était incontestable, le rapport de l’Académie des Sciences de NY : est-ce de la naïveté ? Ne savez-vous pas que la guerre froide est toujours une réalité ? Et pourquoi ne citez-vous pas les évaluations d’un organisme autrement plus compétent en matière de risques liés aux rayonnements, je veux parler de l’IRSN qui est français et peu concerné par la rivalité USA-Russie ?
Au final, votre amalgame entre nucléaire civil et militaire et votre parti-pris extrême empêchent de tirer quoi que ce soit d’utile dans votre article et vous disqualifie définitivement en tant que journaliste.
Les STEP peuvent permettre de « passer des pointes » de consommation de quelques heures, ce qui est déjà bien. Mais elles ne pourront jamais être une réponse au besoin de stockage intersaisonnier, qui limitent fortement l’intérêt de l’éolien et encore plus du solaire.
Seuls l’hydraulique de lac et bien entendu le nucléaire permettront de fournir un mix énergétique propre et fiable.
On peut y ajouter jusqu’à 30% de solaire et d’éolien, à grands frais (dont des subventions aux producteurs qui deviennent des taxes pour les consommateurs !), mais c’est techniquement INUTILE ! Et économiquement RUINEUX ! La preuve : le kWh allemand, pays où ces énergies sont plus développées qu’en France, est vendu deux fois plus cher que chez nous !
@Citoyen de base Juste un correctif : le rendement d’un véhicule électrique est bien meilleur que celui d’un thermique, d’où l’économie d’énergie à stocker. Mais il est très peu probable que tout le monde recharge à fond et en même temps son VE. Le calcul réaliste conduit à ajouter « simplement » deux à 3 réacteurs au parc nucléaire actuel pour passer au VE. Mais sûrement pas d’en arrêter ! De ce fait le report des arrêts de 2025 à 2035 (autrement dit aux calendes grecques) est une façon d’éluder le débat sur le nucléaire en attendant qu’il ne s’impose comme la seule solution décarbonnée à faible coût et impact environnemental.
Qu’on le veuille ou nom il faudra sortir du véhicule thermique, car les combustibles fossiles vont devenir rares donc chers.
Une partie de la solution court terme est en effet de produire des véhicules « économes » (disons 3 l/100 km) quitte à rogner un peu sur les performances.
Mais la solution moyen terme reste le véhicule électrique. Que l’on recharge des batteries ou que l’on les alimente en hydrogène (pour les piles à combustible) il faut en effet d’abord produire de l’électricité. Et sans combustible fossile !
Les énergies solaire et éoliennes sont une solution, mais outre leur coût (elles ne se développent que si elles sont fortement subventionnées) leur densité énergétique est telle que leur impact environnemental sera insupportable (il faut 2000 éoliennes pour produire la même quantité d’électricité qu’un réacteur nucléaire).
Reste le nucléaire. Une fois l’EPR prototype de Flamanville démarré, les choses vont changer. D’abord EDF proposera un réacteur EPR 2 aussi performant mais industrialisé (bien moins cher). Et on verra s’effondrer les modèles allemand à base de charbon et d’éoliennes qui conduisent à une pollution et des coûts (le kWh est double du nôtre) insupportables ou espagnol (on vient de dénoncer les contrats de subventions aux éoliennes, d’où l’arrêt de ces constructions).
Arrêtons le french bashing : pour une fois que notre modèle énergétique est le meilleur du monde (Norvège excepté, mais c’est parce qu’il existe de l’hydraulique à profusion) reconnaissons-le, n’hésitons pas à le développer et même à l’exporter en le vendant. Car à force de tergiverser, les Chinois et les Russes nous ont rattrapé et la concurrence sera rude.