@Breton8329
Le terrorisme islamiste (et non pas islamiste comme on le
lit trop souvent) date de la guerre d’Afghanistan (1979-1989)et sert de
faux-drapeau à bien des opérations de services spéciaux.
Ce n’est pas davantage l’Islam que la banque du Vatican n’est
le Christianisme ou Netanyahu le Judaïsme.
La guerre d’Afghanistan a été menée et perdue par l’URSS contre
des forces de résistance afghanes soutenues par les États-Unis (Opération Cyclone) pour limiter
l’avancée « communiste » (comprendre « soviétique »), mais
aussi par l’Arabie saoudite qui cherchait à exporter le wahhabisme (Oussama ben
Laden a formé des Afghans à la lutte armée). Les États-Unis et l’Arabie
saoudite ont poussé les responsables religieux du monde musulman à proclamer un
« djihad » et à encourager une lutte pour des principes religieux et
non plus seulement politiques.
Les islamistes radicaux, ou extrémistes, souvent appelés «
fondamentalistes », ont été choyés par les États-Unis dans les années 1980,
parce qu’ils étaient les plus implacables tueurs au monde.
Après 1989 et la guerre en Afghanistan, certains djihadistes
sont rentrés dans leur pays d’origine (Maghreb, Balkans) et ont diffusé les
idées du salafisme djihadiste, y compris en Bosnie.
En 2001, les attentats du World Trade Center à New-York ont
été attribués à Al Qaïda et ont justifié la promulgation du « patriot act »
et du déclenchement de la guerre au Moyen-Orient qui est en train de se
terminer avec les dernières décisions de Trump.
L’Islam et le libéralisme ne sont pas des « idéologies
dominantes ».
L’Islam est une religion aussi aliénante que les autres,
mais pas plus. Le « libéralisme » est un terme fourre-tout le plus
souvent utilisé comme euphémisme pour éviter de prononcer le gros mot de « capitalisme »,
un système économique assimilé par ses défenseurs aux lois de la nature.
Bienheureux sont ceux qui peuvent se contenter d’expliquer
le monde par des schémas manichéens :
il leur suffit de regarder un western pour se procurer l’extase.