@Kaiser hans,
Sur ta remarque finale, c’est ce que je dis dans l’article sur la partie France. Je suis plus que partisan du dégraissage de l’Etat mammouth, d’un IR à taux unique et de la fin de toute ces niches inutiles ainsi que de l’assistanat généralisé.
Tu en veux d’autres des économies ? Exit la Corse, crois moi tu vas en gagner. Certes tu perds de belles plages et des rentrées touristiques, mais il nous reste tant de belles régions. Et là question subventions bidon tu en gagnes, les cagoules ne pouvant tenir vu leur production de châtaigne, de fromages et de cochons ... Bref la Corse c’est une mini Grèce, économie totalement incapable de produire quoi que ce soit pour le reste du monde en terme de services ...
Sur l’Allemagne ... Evidemment que 1953 a aidé et le plan Morgenthau fut rejeté côté US pour éviter de faire ressurgir les démons d’un potentiel IVe Reich ...
Tout s’est joué entre 1988 et 1990 quand Mitterrand s’est fait piéger par Kohl sur la réunification RDA / RFA, la contrepartie de l’euro aurait du être beaucoup mieux négociée par Tonton.
Par la suite, Hartz et Schröder ont fait le taf de réformer outre Rhin en 2003, nous ça fait 40 ans qu’on se regarde le nombril en laissant filer les déficits.
L’Espagne ... j’ai répondu plus haut à Parlier.
Sur l’Italie, bien entendu qu’un viaduc ne s’effondre pas d’un coup mais voir Salvini accuser Bruxelles pour cela est bien démagogique. Tous les experts avaient prévenu pour le pont Morandi, l’Etat et la société d’autoroutes ont préféré cacher la poussière sur le tapis.
De manière générale, l’Italie (à part sous Monti et Renzi) n’a jamais été capable de la moindre réforme structurelle, soufffrant d’un système encore plus pourri que le nôtre : IVe République et Berlusconi pendant plus de 8 ans au Palazzo Chigi (9 mois 1994, 2001-2006, 2008-2011)
« C’est un peu le problème de l’Europe que chaque nation la composant essaie de la détourner à son profit »
Nous sommes bien d’accord, mais si les responsables politiques ne prennent pas le destin de l’U.E. en main pour aller vers une vraie négociation entre pays responsables (donc exit UK, Visegrad évidemment), cela ne se fera jamais.
Un système à l’américaine avec gouvernement fédéral et lois locales, une vraie répartition des responsabilités.
Qu’on ne vienne pas me dire que l’électeur américain a zéro levier démocratique, et que les gouverneurs d’Etat ne servent à rien ... Ils sont au contraire très puissants.
Bien entendu la culture européenne est très diversifée et ce sera le grand obstacle à ce changement, au delà des divergences fiscales et budgétaires non traitées du temps de la création de l’euro.