Etre « incroyablement bon » ne suffira pas : cela montre juste l’aveuglement d’un président qui n’a clairement pas conscience de ce qu’il est en train de se passer.
Les contestataires (puisqu’il persiste toujours à ne pas les nommer, est-ce du mépris ou de la psychiatrie ?) s’en fichent complètement quil ait été « très bon », ou qu’il ait bien brassé du vent pendant 7, 10 ou 15 heures.
Ce qu’ils lui demandent, et qu’il persiste à faire semblant de ne pas voir, tel un autiste en phase terminale, c’est la JUSTICE sociale, la fin des privilèges, le RIC, la souveraineté, l’équité devant l’impôt, la fin de la destruction des Services Publics au profit de l’oligarchie, le rétablissement de l’ISF, la sortie de l’europe, la suppression du CICE, de la flat tax et de l’exit tax, et l’orientation de ces fonds vers les plus démunis, ceux qui se lèvent un cul pas possible, pour se voir déposséder jour après jour par le chouchou des ultrariches...la remise en cause de sa politique thatchérienne tellement injuste et ignoble...autant de « lignes rouges », soigneusement définies en amont, et impossibles, selon lui, à redéfinir...et en plus, il leur chie sur la tête sans discontinuer !
Il a été « super bon » lors de cette farce ? Mais ça, à part les germanopratins parisiens et autres bobos complètement hors-sol, qui s’en soucie ? Certainement pas les dix millions de mal logés de ce pays, les 6 millions de chomeurs, le million de RSA, les centaines de milliers de SDF, les 20 millions de salariés dont 10% sont au SMIC (et qu’il persiste d’enfumer, de mépriser).
« Jamais un chef d’État ne s’est mis autant en danger devant autant de questions quasiment sans aucun filtre. » Rassurez moi, c’est une plaisanterie ? Qui a dit d’entrée de jeu « je ne reviendrai pas en arrière » ?
Ce débat est une grosse plaisanterie, comme vos arguments.