• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Gérard

sur Rumeurs de « fake news » sur Gardasil et cancer, au sujet de données officielles des registres des cancers de pays étrangers !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Gérard 19 janvier 2019 15:14

@njama

Je note un énième changement de sujet de votre part.
Vous êtes le roi du millefeuille argumentatif, vous. Vous tirez sur tout ce qui bouge, tant que ça va dans votre sens.

Et puis, permettez-moi de vous ôter d’un doute : je suis parfaitement sûr que vous avez une bibliothèque de liens moisis antivax qui pourraient faire durer cette conversation pendant des jours, des semaines ou des mois. 

Votre méthode de diversion est minable et représentative.

Mais comme je n’ai pas envie de laisser croire au lecteur lambda que vous seriez susceptible de me clouer le bec, je vais vous répondre.

Je vous propose cette étude japonaise https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29269635
Elle montre une réduction nette et significative des taux de néoplasmes cervicaux chez les femmes ayant reçu le vaccin contre le VPH. Les chercheurs ont étudié l’incidence de la cytologie et de l’histologie anormales sur le statut vaccinal contre le VPH chez 5.924 femmes, âgées de 20 à 24 ans, dans la préfecture de Miyagi, au Japon.

Le taux de vaccination de ce groupe de femmes était vraiment très bas, 16,9%, probablement en raison du retrait par le ministère japonais de la Santé des recommandations relatives au VPH pour des raisons ridicules.

Les taux d’incidence des lésions intraépithéliales malpighiennes de haut grade ont été réduits de 82,5% chez les femmes vaccinées par rapport aux femmes non vaccinées.
Les taux d’incidence de la néoplasie intraépithéliale cervicale (CIN) 1+ ont été réduits de 64,9% chez les femmes vaccinées contre le VPH.
Les taux d’incidence de CIN 2+ ont été réduits de 85,5% chez les femmes vaccinées.

Ce sont toutes des réductions statistiquement significatives des taux d’incidence des lésions précancéreuses et cancéreuses chez les jeunes femmes. Il n’a pas fallu attendre 20 ou 30 ans pour que cette population obtienne des informations sur l’efficacité du vaccin contre le VPH, mais seulement quelques années. Non seulement cette preuve corrobore nos affirmations selon lesquelles le vaccin anti-HPV prévient le cancer, mais elle devrait également inciter le ministère japonais de la Santé à mettre de côté la pseudoscience qui les a poussés à supprimer les recommandations relatives au vaccin, mais à aller de l’avant et à le recommander vivement à leurs patients, jeunes hommes et femmes.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès