Vous me donnez l’opportunité de persister : tous ceux dont vous parlez n’existaient pas avant la vaccination.
Vous avez une source qui montre que avant vaccination, il n’y avait pas de telles complications ?
Au Royaume-Unis, le vaccin contre la rougeole a été introduit en 1968. Cette étude montre qu’en 1963 (avant l’introduction du vaccin donc), 1 rougeoleux sur 15 a eu une complication sérieuse et 12 sont morts (sur 55.589 cas notifiés). L’incidence des complications était élevée chez les adultes et chez les enfants, et il n’y a avait pas de différence entre les sexes. Des bronchites et pneumonies sévères ont été rapportés dans 38 cas sur 1.000. L’incidence chez le bébé était presque doublée par rapport aux enfants plus âgés. Les otites était le seconde complications la plus commune, survenant dans 25 cas sur 1.000. Des perturbations neurologiques survenaient dans environ 4 cas sur 1.000 et sur ces 4 cas, 1 eut une encéphalite ou une perte de connaissance.
Ok, et les symptômes potentiels de la rougeole décrit dans le document que vous présentez ne vous alertent pas sur le danger qu’elle représente ? Je cite le document (dans l’ordre des slides) : Contagiosité extrême Contagiosité 5j avant l’apparition de l’éruption cutanée (ça veut dire qu’un gosse dont on ne sait pas encore qu’il est susceptible de transmettre la maladie puisqu’il n’en a pas encore les manifestations physiques, peut par exemple contaminer toute sa classe et son environnement familial) 50% d’hospitalisations chez les + de 30 ans. Complications : pneumopathie virale, hépatite biologique (30%), surinfections bactériennes ORL/pulmonaires, neurologique (1/1000) : encéphalites. Impact sur la grossesse : + d’hospitalisations, + de pneumopathies, + de décès maternels. Risque de fausse couche, de mort fœtale in utero et de prématurité. Sur-risque de PESS en cas de rougeole néonatale.
Oui, avant la vaccination, les enfants étaient beaucoup plus en contact avec la rougeole et étaient immunisés. Mais encore une fois, vous occultez les effets potentiellement graves de la maladie.
Maladie qualifiée, je le souligne, de bénigne par certains inconscients ici.
En France 10% des femmes en âge de procréer sont susceptibles vis à vis de la rougeole (InVS)
Oui, à 20 ans en 2019, le pourcentage d’individus (je n’ai pas de répartition hommes-femmes malheureusement) montre qu’il y a au moins 10% de non vaccinés et le pourcentage grimpe à 50% si on prend en compte les non + les mal vaccinés (1 dose).
+P
9, 10 et 11 : Le risque rougeole est important chez la femme
enceinte. « Grâce » à la vaccination.
Pourquoi ajoutez-vous « grâce à la vaccination » ? C’est votre interprétation personnelle ? Il ne me semble pas que ce soit écrit ou même sous-entendu dans le document.
La vaccination n’étant pas efficace à 100% (je me répète, je me répète, je me répète), mais bien efficace à 95-99%, il est possible qu’un vacciné non-répondant transmette le virus. Mais la probabilité qu’un non-vacciné participe à la circulation du virus est beaucoup plus grande. Dans toute les épidémies récentes ou en cours, la proportion de gens non (ou mal) vaccinés est systématiquement plus importante que les gens correctement vaccinés.
L’immunité conférée par les vaccins permet aussi de réduire les symptômes dus à la maladie (dans l’hypothèse où une personne se chope la maladie malgré 1 ou 2 doses), moins d’hospitalisation, moins de complications.