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Commentaire de François Pignon

sur La Serbie, un caillou russe dans les chaussures de l'OTAN-UE


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Clark Kent François Pignon 22 janvier 2019 08:22

@Paul Leleu

Merci pour votre réaction éclairée.

Comme le commentaire précédent, le vôtre s’appuie sur une interprétation étonnante de l’article, car il ne s’agit pas plus d’un éloge à Poutine que d’une célébration des oligarques.
L’intention de l’article est simplement de mettre en évidence un événement, peu médiatisé chez nous, qui montre un aspect des relations entre les pays de l’Europe géographique qui ne colle pas exactement à la planification territoriale de l’Union Européenne.
Dans un autre commentaire, vous soulignez à juste titre l’héritage non avoué de la Russie à l’URSS. Idée intéressante (et exprimée publiquement par Poutine dans son discours aux cérémonies d’ouverture des jeux de Sotchi), mais qui peut se retourner contre votre démonstration.
Oui, la rémanence des peuples est forte.
D’ailleurs, Staline a établi l’empire soviétique sur les conquêtes séculaires des Tsars russes !
Mais un clivage très marqué est encore plus ancien : celui des mondes chrétiens orthodoxe et catholique, survivance des empires romains d’orient et d’occident, Byzance et Rome. Aujourd’hui encore, les peuple orthodoxes écrivent en alphabet cyrillique et les catholiques/protestants en alphabet latin. Les croates sont catholiques (plutôt intégristes ?) et les Serbes orthodoxes, même si les deux peuples parlent des langues slaves très proches l’une de l’autre. Tito avait oblitéré ce clivage qui a resurgi dès que l’état yougoslave a été détruit avec l’aide décisive de l’OTAN qui représente les intérêts des Etats-Unis toujours prêts à diviser pour régner.


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