@Pascal L
Mais moi aussi j’aime mes frères. Vous n’avez pas le monopole du cœur ! ®
La phrase que vous me sortez, les Témoins de Jéhovah me l’ont sorti. Il n’y a pourtant rien d’appétissant chez ces gens là... Et ce sont de vrais hypocrites et pharisiens.
C’est la phrase typique permettant de diaboliser l’autre sous prétexte qu’il n’adhère pas à vos croyances..
Dans cette phrase d’ailleurs le terme frère employé par Jean semble bien ne recouvrir que ceux professant la même foi et doctrine. On est loin de l’amour universel.
Enfin cette phrase est le germe d’une vision paranoïaque du monde dont on a vu les fruits tout au long de la longue histoire chrétienne. Les autres ne peuvent qu’être possédés du Malin parce que ne professant pas Jésus Christ. D’ailleurs St Jean le proclame ailleurs..
Et c’est cette proclamation qui a entrainé que toute doctrine non chrétienne ne pouvait être que diabolique. D’où les anathèmes sur les hérétiques (que l’on sent d’ailleurs plus ou moins larvée dans votre discours) et les bûchers pour s’en débarrasser.. Car l’amour chrétien impliquait de cramer les récalcitrants pour sauver leurs âmes bien entendu..
Le christianisme a fonctionné sur deux jambes. La carotte : l’amour soi-disant universel. Et la nécessité d’être sauvé (invention d’un péril imaginaire) Pour attraper les naïfs. Et le bâton : si vous n’êtes pas croyant vous êtes un citoyen de seconde zone, au mieux toléré, au pire cramé vif...
Et cette façon de faire a cessé de par la victoire d’une autre façon de voir les choses : la Révolution de 1789. Et Vatican 2 a adapté l’Église pour ne pas se faire larguer définitivement.
Voilà. Ceci dit je déplore l’orientation purement matérialiste à courte vue du monde moderne. Ce monde n’est pas le mien mais je préfère vivre dans celui-ci où je peux professer les opinions qui sont les miennes alors que dans votre univers mental tel qu’il a existé pendant des siècles j’aurai très mal fini.
Donc, votre amour gardez le en effet.