Article intéressant et qui ramène une histoire occultée, ou borgne. Bien peu savent en effet que l’une des raisons de la prise d’Alger était de mettre, sans doute d’une façon tout aussi opportuniste, une fin à la piraterie en Méditerranée. Il y eut à Alger plus d’esclaves que d’hommes libres, et les prises de mer allaient jusqu’au large de Marseille.
Demander des dommages et intérêts n’a aucun sens, sinon de demander des comptes à des gens qui n’étaient pas vivants à l’époque où les faits se sont passés. Le seraient ils, que l’ouverture de droits ouvriraient des demandes sans nombre. Pour mémoire l’Allemagne n’a pas remboursé là la France les réparations de la guerre de 14, autrement considérables que celles que les Grecs exigent des allemands pour la suivante. Une guerre où la aussi la France siphonnée pendant quatre ans, aura été la condition de conquête indispensable à l’Allemagne de continuer la guerre ailleurs. On s’y perd dans cette comptabilité matoise, orchestrée par des irresponsables, qui grattent les cicatrices, et se font agents de la rancœur et de la haine. Par là, ils s’exonèrent souvent de leur propre responsabilité, de façon démagogique, désignant un bouc émissaire facile au peuple.
Ce n’est pas un hasard si ces demandes viennent de pays dont les économies qui ne sont pas brillantes. Et c’est un euphémisme.
Sans doute que les remboursements des biens juifs, par les allemands, ont crée une fenêtre historique. Mais cela n’a rien à voir ; dans ce cas précis, il s’agit de spoliations individuelles, d’un racket sur des gens niés dans leur humanité, et dont une bande de gangsters s’est appropriée les biens. L’affaire arménienne est de même nature. La spoliation des biens juifs par des polonais n’a jamais été non plus évoquée.