@Serge ULESKI

Tout à fait d’accord avec vous sur le point particulier du RIC, de son apparition si soudaine dans les revendications des GJ, au regard du caractère très prosaïques des première revendications. Le fait que les médias se soient tout de suite saisis du sujet m’a d’ailleurs semblé fort louche, concernant un thème aussi peu connu et débattu sinon par quelques-uns tels Étienne Chouard, lequel n’est pas en reste d’être abondamment calomnié. Non, ce type n’est pas d’extrême droite, étiquette diabolisante s’il en est. Pas plus que François Asselineau, d’ailleurs qui subit à l’envi le même traitement médiatique. Le RIC, le RIP ou autres votations suisses, comme la reconnaissance pleine et entière du vote blanc, seraient pourtant à mon sens (mais je suis un peu idéaliste) une réelle avancée de la démocratie. En tout cas si l’on veut encore y croire et si on pouvait imaginer qu’elle puisse être autre chose qu’un mot-valise usé jusqu’à la trame par son emploi permanent à toutes les sauces ; un mot qui serait une fin en soi : on s’en sert systématiquement pour justifier toutes les dérives oligarchiques. Combien de fois entendons-nous des mantras du genre : « Le président a été élu, il est légitime, c’est la démocratie ». Vouloir discuter les conditions de cette fameuse démocratie est presque interdit. Sinon, on est complotiste, extrémiste, c’est devenu un argument paralysant, un genre de point Godwin. J’étais présent sur les ronds points dès l’acte I (je note au passage le petit côté « série télévisée » dans cette appellation, ce découpage en « actes » Le tout écrit avec des chiffres romains, ça fait plus péplum). Faisant partie de ces gueux au RSA, je n’ai pour autant pas l’audace de me plaindre. Le pouvoir d’achat, ironiquement est le droit de continuer à consommer pour certains depuis le début du mouvement, les mêmes qui sauraient me traiter d’assisté, mais en d’autres circonstances. Je reste néanmoins solidaire de la détresse, de celles et ceux qui travaillent dûrement pour un salaire minimal. Ceci étant certes toujours à relativiser avec les drames humains dans le reste du monde, comme on le rappelle si souvent...