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Commentaire de Robin Guilloux

sur Carl Gustav Jung, Ma vie


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Robin Guilloux Robin Guilloux 29 janvier 2019 16:45

@Gollum

Jung a cotoyé la folie, comme tous ceux qui ont décidé de ne pas penser comme tout le monde et d’écouter la vie plutôt que les théories.
On se rend compte de son courage et de son incroyable intelligence en lisant Ma vie. N’oublions pas la façon indigne dont il a été ostracisé par Freud et par ses disciples.
Il y deux lignes de Lacan sur Yung pour le descendre en flèche. Je pense qu’il n’a même pas pris la peine de le lire. On sait du reste qu’il lisait en diagonale. Un mystique, selon lui, ne peut pas être psychanalyste, donc et si un psychanalyste rencontre un mystique parmi ses patients, il ne doit surtout pas essayer de le comprendre.
Jung avait beaucoup d’admiration pour Nietzsche qu’il considérait comme un frère et dont il a partagé toute sa vie la solitude et l’inquiétude intellectuelle.
Le problème, c’est que ce qui a détruit l’un (Nietzsche) a renforcé l’autre (« Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. »). Jung apparaît comme un mélange  : Goethe pour l’équilibre et Nietzsche pour la mise en danger de sa personne et de sa pensée. Nietzsche n’a pas pu choisir à la fin des fins entre le Christ et Dionysos,mais il a bien vu où était le problème.Jung a compris qu’il fallait choisir le Christ, mais en faisant la part de Dionysos.C’est toute la dialectique du coinscient et de l’inconscient.


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