@Christian Labrune
La plupart des gens ne s’intéressent pas aux questions monétaires alors qu’elles sont à la base de beaucoup de troubles sociaux ou de guerres. Des assignats de la Révolution au Petro du Venezuela en passant par le mark de Weimar, l’Histoire est truffée d’échecs monétaires aux conséquences catastrophiques.
Nos monnaies traditionnelles sont dévoyées par les déficits budgétaires chroniques et la dette publique. Il faudra encore du temps avant que le grand public ne le réalise car, encore une fois, cela n’intéresse pas grand monde.
On constate néanmoins l’émergence de mouvements contestataires ici et là (gilets jaunes, gouvernements extrémistes en Autriche, Italie, au Brésil, etc), du fait du sentiment grandissant des gens d’être laissés pour compte, sans toutefois avoir des solutions (les revendications des gilets jaunes sont à ce sujet édifiantes).
C’est normal, les caisses de l’Etat sont vides, donc l’Etat n’a pas beaucoup de marge de manoeuvre.
Revenons au Bitcoin, qui ne dépend que d’Internet, de mathématiques, de cryptographie et d’électricité, et dont le fonctionnement est transparent pour tous les participants au réseau.
Internet, c’est la liberté d’information. Le Bitcoin, c’est la liberté de transaction.
On ne pourra jamais empêcher les criminels de l’utiliser, il faut l’admettre, c’est le cas pour toute forme d’argent. Toutefois, on peut leur compliquer la tâche, c’est ce que font les bourses d’échange dans le cadre de transactions douteuses.
Les banques recevant les fonds provenant de bourses sont tout aussi sourcilleuses. Il faut donc montrer patte blanche, c’est pourquoi le Bitcoin n’est pas la machine à blanchir que ses détracteurs décrivent.
Le but de cet article est de montrer à quel point le Bitcoin peut être utile à une population démunie de tout.